
Curieux destin de celui de Volodymyr Zelensky. L'ancien comédien et humoriste de 44 ans, devenu président de l'Ukraine en 2019, a dû enfiler les habits de chef de guerre en quelques jours. (© AFP)
La riposte économique et financière du monde occidental à l’agression russe en Ukraine a mis une forte pression sur Moscou. Les investisseurs manquent de visibilité alors que la Banque centrale américaine s’apprête à relever ses taux directeurs.
Imprévisible ! Le conflit armé entre la Russie et l’Ukraine a plongé les marchés financiers dans une très grande incertitude. D’autant plus brutalement que la grande majorité des observateurs n’avait pas jugé utile d’attribuer une forte probabilité au scénario d’une invasion militaire des troupes russes sur tout le territoire ukrainien.
Cependant, aussi dramatique que soit la situation sur le terrain, les opérateurs de marchés ne montrent pas, jusqu’à présent, une nervosité extrême. Certes, les indices boursiers fléchissent : le CAC 40 a perdu plus de 4% depuis la clôture des marchés le 23 février, à la veille de l’offensive russe.
Mais l’espoir d’un règlement diplomatique de la crise ne semble pas totalement écarté par les marchés, comme le montrent les différentes tentatives de rebonds amorcées à chaque évocation de négociations entre les belligérants.
Aux États-Unis, l’indice Vix, qui mesure la volatilité implicite du S&P 500 et donc la nervosité des intervenants, a vivement grimpé jusqu’à 37,79 points le 24 février, sans jamais dépasser les 40 points. Pour mémoire, «l’indice de la peur» s’était envolé en mars 2020, dépassant le seuil des 85 points à cause de la crise sanitaire, un niveau équivalent à celui de la crise financière de 2008.
Le constat est clair. Jusqu’à présent, les marchés n’ont pas paniqué, pénalisant principalement
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