PARIS, 3 avril (Reuters) - Il est possible d'arrêter la production d'électricité à partir de charbon en France d'ici à 2022 tout en assurant la sécurité d'approvisionnement, a déclaré mercredi le ministre de la Transition écologique sur la base d'un rapport de RTE. François de Rugy, qui a maintes fois répété cet objectif, avait demandé au gestionnaire des lignes à haute tension d'étudier différents scénarios compte tenu des doutes liés aux retards pris dans la construction de l'EPR de Flamanville (Manche) et de la centrale à gaz de Landivisiau (Finistère). "Le propos de ce matin est de dire qu'on confirme l'échéance de 2022 par rapport aux éléments liés à la sécurité d'approvisionnement que RTE nous a fournis", a déclaré François de Rugy lors d'une conférence de presse. "Il y a une voie, ce n'est pas une autoroute toute droite (...) C'est une voie qui est balisée d'un certain nombre de contraintes, nous sommes déterminés à l'emprunter", a encore dit le successeur de Nicolas Hulot. Parmi les quatre dernières centrales à charbon françaises, deux appartiennent à EDF - à Cordemais (Loire-Atlantique) et au Havre (Seine-Maritime) - et deux autres - à Meyreuil (Bouches-du-Rhône) et à Saint-Avold et Carling (Moselle)- sont en passe d'être cédées par l'allemand Uniper UN01.DE au groupe tchèque EPH, détenu par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. (Simon Carraud avec Benjamin Mallet)
La France maintient son objectif de fermer les centrales à charbon
information fournie par Reuters 03/04/2019 à 12:58
Euronext Paris | 0.00% |
Mes listes
Une erreur est survenue pendant le chargement de la liste
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer