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La France abandonne le projet de réacteur nucléaire Astrid-presse
information fournie par Reuters 30/08/2019 à 13:24

 (Actualisé avec communiqué du CEA)
    PARIS, 30 août (Reuters) - Le Commissariat français à
l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est en
train d'abandonner le projet de prototype de réacteur nucléaire
à neutrons rapides Astrid en raison de son coût trop élevé et
d'absence de soutien politique, rapporte le quotidien Le Monde https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/29/nucleaire-la-france-abandonne-la-quatrieme-generation-de-reacteurs_5504233_3234.html
 vendredi.
    L'objectif de cette nouvelle génération de réacteurs,
refroidis au sodium, est d'utiliser l'uranium appauvri et le
plutonium comme combustibles, autrement dit de réutiliser les
matières radioactives issues du parc français actuel et en
grande partie stockées sur le site de La Hague (Manche) exploité
par Orano (ex-Areva).
    Alors que le prototype Astrid devait être construit sur le
site de Marcoule (Gard), une source interne au CEA citée par Le
Monde indique que la cellule de vingt-cinq personnes qui
coordonnait le programme a été fermée au printemps et que
l'organisme de recherche "n'y consacre plus de moyens ni
d'énergie".
    Le CEA a de son côté déclaré dans un communiqué qu'il
poursuivait ses travaux dans le cadre de la convention de
programme d'étude qui s'achève fin 2019.
    "Cependant, la construction du réacteur prototype, n'est pas
programmée à court ou moyen terme. Dans le contexte énergétique
actuel, la perspective d'un développement industriel des
réacteurs de 4ème génération n'est en effet plus envisagée avant
la 2ème moitié de ce siècle", a-t-il ajouté.
    L'organisme de recherche a aussi rappelé que, conformément à
ses engagements auprès des pouvoirs publics, il proposerait
d'ici à la fin de l'année au gouvernement un programme de
recherche révisé sur la 4ème génération de réacteurs nucléaires
pour 2020 et au-delà, qui permettra notamment de "maintenir les
compétences développées sur les réacteurs rapides au sodium".
    Le Monde explique l'abandon en cours du projet Astrid par
son coût élevé - estimé entre 5 et 10 milliards d'euros -, dans
un contexte de prix de l'uranium relativement bas et de
ressources abondantes, et par "une absence d'appui politique".
    Selon des chiffres de la Cour des comptes cités par le
quotidien, près de 738 millions d'euros ont été investis dans le
projet à fin 2017, dont près de 500 millions proviennent du
grand emprunt du Programme d'investissements d'avenir.

 (Geert De Clercq et Benjamin Mallet, édité par Gwénaëlle Barzic
et Jean-Michel Bélot)
 

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3 commentaires

  • 01 septembre 17:53

    les écolos sont heureux, quand on fera le point dans 50ans on prendra la dimension de leur pouvoir de nuisance dans bien des domaines y compris en ce qui concerne l'écologie elle même.


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