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La crise des marchés passera, mais quand ?
information fournie par Edmond de Rothschild AM31/05/2022 à 09:58

La Lettre du CIO AM

La Lettre du CIO AM

Les marchés des actions et des obligations sont soumis à une forte pression liée à une remontée des taux réels, une inflation toujours élevée et une dégradation des perspectives économiques. Aussi impressionnant que soit ce repli, nous ne voyons pas encore les signes avant-coureurs incitant à profiter des nombreuses opportunités qui apparaissent et préférons à ce titre rester défensifs.

Des valorisations assez peu attractives

Bien sûr, la stratégie défensive est devenue consensuelle et le consensus peut s'avérer dangereux. Les investisseurs sont très pessimistes selon les différentes enquêtes et leur positionnement serait prudent, ce qui constitue donc une bonne nouvelle pouvant nourrir des rebonds, encore faut-il les susciter durablement. Cette prudence ne se traduit que partiellement dans les valorisations des marchés actions, qui se sont bien dégonflées sans toutefois être devenues particulièrement attractives, notamment sur le marché leader américain. Quant à celles des marchés obligataires, les rendements remontent enfin grâce à la remontée des taux et des spreads mais ces derniers pourraient s'écarter davantage en cas de récession. Autrement dit, les valorisations ne sont pas encore à des niveaux déclenchant l'achat sans une autre raison solide, à l'exception peut-être du marché chinois, à condition d'avoir un horizon d'investissement suffisamment long.

Les yeux rivés sur les banques centrales

Les raisons motivant le maintien d'une stratégie défensive sont :

  • le manque flagrant de visibilité sur les perspectives économiques

La persistance de la stratégie « zéro-Covid » en Chine et la retenue pour l'heure en matière de politiques de relance conduisent la croissance chinoise en eaux profondes. Bien sûr, la Chine pourrait faire évoluer sa politique sanitaire ou économique mais elle a déjà reçu les signaux nécessaires pour le faire et n'a pas pris ce chemin pour des raisons politiques. En Europe, où la récession menace, le manque de visibilité s'accroît, l'approvisionnement énergétique étant à la merci des aléas géopolitiques, au regard notamment de la rupture de livraison de gaz russe à la Pologne et la Bulgarie. Aux États-Unis, si la croissance demeure soutenue (la contraction du PIB au premier trimestre masquait une demande intérieure finale toujours forte), les perspectives restent troublées par l'incertitude liée au durcissement de la politique de la Réserve fédérale. Sans aucun doute, Jerome Powell milite pour un « soft landing » qui ramènera l'inflation à la cible mais il n'est ni certain qu'il arrive à éviter une récession ni qu'une réussite du premier objectif assure le deuxième. Ainsi, chaque zone est confrontée à ses problèmes et la visibilité demeure restreinte.

Consulter l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous.

1 commentaire

  • 31 mai10:20

    Ce serait plus judicieux de nous mettre la lettre de JUIN 2022 !


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