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La classe politique italienne presse Draghi de rester à son poste
information fournie par Reuters 17/07/2022 à 13:27

par Crispian Balmer

ROME, 17 juillet (Reuters) - Les appels se sont multipliés ce week-end en direction de Mario Draghi afin qu'il revienne sur sa décision de quitter la présidence du Conseil et permette à l'Italie d'éviter une nouvelle crise politique.

L'ancien banquier central a démissionné la semaine dernière après le refus du Mouvement 5 étoiles (M5S) de le soutenir lors d'un vote de confiance.

Le président Sergio Mattarella a rejeté sa démission et lui a demandé de s'adresser au Parlement la semaine prochaine, en espérant qu'il trouverait un consensus pour éviter des élections anticipées en cette période de tumulte international et de tensions économiques.

Le parti populiste 5 étoiles, déchiré par des divisions internes, affirme qu'il ne s'est pas retiré de la coalition, mais a demandé à Mario Draghi de lui donner des garanties qu'il mettra en oeuvre ses promesses politiques, à commencer par le salaire minimum.

"Nous ne pouvons pas partager la responsabilité du gouvernement s'il n'y a pas de certitude sur les questions que nous avons soulignées", a déclaré le leader su M5S, Giuseppe Conte, sur Facebook, tard samedi.

Une source au sein du cabinet du Premier ministre a déclaré que Mario Draghi ne céderait à aucun "ultimatum" et restait déterminé à démissionner.

Les maires de 110 villes italiennes, dont les dix principales zones métropolitaines, ont déclaré dans une lettre ouverte qu'ils suivaient la tourmente avec "incrédulité et inquiétude" et ont appelé toutes les parties à faire preuve de responsabilité.

"Nous, les maires, qui sommes appelés chaque jour à gérer et à résoudre les problèmes qui affligent nos citoyens, demandons à Mario Draghi d'aller de l'avant et d'expliquer au Parlement pourquoi le gouvernement doit continuer", ont-ils écrit.

Une série de fédérations industrielles, agricoles et commerciales ont également publié des déclarations exhortant le gouvernement à poursuivre son action, tandis que le chef du plus grand syndicat italien a déclaré que la stabilité était essentielle.

"Je ne prends pas parti, mais je dirai que nous avons un gouvernement qui n'a perdu aucun vote de confiance", a souligné Maurizio Landini, chef de file du syndicat CGIL, au quotidien La Repubblica.

(version française Nicolas Delame)

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