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La BCE demande aux banques de prendre en compte une nouvelle baisse des prix immobiliers
information fournie par Reuters 07/11/2023 à 16:50

Des visiteurs examinent un chantier à Berlin

Des visiteurs examinent un chantier à Berlin

Les banques de la zone euro doivent prendre en compte le risque d'une nouvelle baisse des prix de l'immobilier lorsqu'elles font des provisions et des plans concernant leur capital, a déclaré mardi le président du conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne (BCE), Andrea Enria.

La forte hausse des taux d'intérêt de la BCE, qui atteignent désormais des niveaux record, a mis le marché immobilier européen sous pression.

Andrea Enria a déclaré aux banques qu'elles devaient s'attendre à de nouvelles difficultés alors que les prix de l'immobilier ont déjà chuté dans plusieurs pays, notamment en Allemagne.

"L'environnement actuel de taux d'intérêt élevés pourrait accentuer la pression à la baisse sur les prix des bureaux et des logements, ce qui rendrait plus difficile le service de la dette pour les propriétaires de biens commerciaux et les ménages", a-t-il résumé au Parlement européen.

"Les banques devraient tenir compte de ces risques dans leurs pratiques de provisionnement et de planification des capitaux".

La BCE, principal superviseur bancaire de la zone euro, fixe les exigences en matière de fonds propres pour les banques et s'oppose régulièrement à leurs projets de versement de dividendes ou de rachat d'actions.

Au cours de la dernière décennie, des milliards d'euros ont été investis dans l'immobilier grâce aux faibles taux d'intérêt et aux injections massives de liquidités, en particulier dans les pays européens les plus riches comme l'Allemagne, la France et les Pays-Bas.

Cependant, la remontée des taux de la BCE a mis un terme à l'envolée des prix de l'immobilier, tari le financement bancaire et stoppé les transactions, une situation qui fait pression sur la solvabilité des promoteurs.

(Rédigé par Francesco Canepa, version française Corentin Chappron, édité par Kate Entringer)

3 commentaires

  • 07 novembre 17:43

    @marc : sans la loi SRU la mixité sociale n'existerait pas ou presque en France, les ghettos seraient 10 fois plus importants et la délinquance associée avec ... Pour les autres lois cela se discute effectivement .


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