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La Banque mondiale et l'OCDE ont publié leurs perspectives actualisées
information fournie par Amundi 13/06/2022 à 13:47

L'hebdo des marchés d'Amundi

L'hebdo des marchés d'Amundi

Inflation, politiques des banques centrales, prévisions de croissance… ce qu'il faut retenir de l'actualité cette semaine.

Cette semaine, la Banque mondiale et l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ont publié leurs perspectives actualisées. Dans sa publication, la Banque mondiale a reconnu que l'invasion russe de l'Ukraine, conjuguée aux dommages causés par les conséquences passées et actuelles de la pandémie de Covid-19 (confinements en Chine, perturbations des chaînes d'approvisionnement), a considérablement intensifié les risques de stagflation, c'est-à-dire d'entrée dans une période prolongée de faible croissance et d'inflation élevée, avec des répercussions potentiellement dangereuses, notamment pour les économies à faible revenu. La croissance mondiale devrait plonger de 5,7% en 2021 à 2,9% en 2022 (alors qu'en janvier, elle était attendue à 4,1%). Elle devrait également se maintenir à ce niveau en 2023-2024, à mesure que les dispositifs d'assouplissement budgétaire et monétaire sont supprimés, que les perturbations à court terme de l'activité, de l'investissement et du commerce tardent à se résorber et que la demande insatisfaite disparaît sous le poids de l'inflation élevée.

Les perspectives de l'OCDE ne semblent pas plus optimistes. Le tribut de la guerre est un ralentissement de la croissance qui entraînera une baisse des revenus et des opportunités d'emploi, en particulier dans les économies et les parties de la population mondiale les plus vulnérables.  L'OCDE prévoit désormais que la croissance du PIB mondial ralentira fortement cette année, pour se fixer aux alentours de 3%, un niveau autour duquel elle restera également en 2023 et qui est sensiblement inférieur aux estimations de décembre. Le ralentissement devrait être généralisé, affectant presque toutes les économies, les plus touchées étant celles d'Europe, largement exposées à la guerre via leurs importations d'énergie et les flux de réfugiés. La hausse des cours des matières premières, qui s'ajoute aux pressions inflationnistes préexistantes, grève les revenus réels et freine les dépenses, ce qui retardera d'autant la reprise.

Consulter l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous.

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