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L'Oréal se refait une beauté mais les performances trimestrielles ont déçu
information fournie par Investir 04/11/2025 à 09:00

Un rayon de produits capillaires L'Oréal dans un grand magasin parisien. (Crédit: L. Grassin / )

Un rayon de produits capillaires L'Oréal dans un grand magasin parisien. (Crédit: L. Grassin / )

L'action L'Oréal a emprunté des montagnes russes depuis la mi-octobre. A lors que la signature de l'accord avec Kering pour la reprise de son activité parfums avait été bien accueillie permettant à l'action d'atteindre son plus haut niveau depuis juin 2024, l'annonce, deux jours plus tard, d'une croissance interne du chiffre d'affaires inférieure aux attentes des analystes a fait chuter l'action de 6,7 % en une séanceet elle a, depuis, poursuivi sa baisse.

Plus grosse acquisition de l'histoire du groupe

Pourtant l'opération réalisée par L'Oréal peut être qualifiée d'historique: cette acquisition à 4 milliards d'euros, la plus grosse du groupe à ce jour, viendra, au premier semestre2026, renforcer sa position de numéro un mondial des parfums et cosmétiques. Concrètement, Kering va lui céder son pôle Beauté, soit la marque Creed, acquise en2023, et, pour une durée de cinquante ans, les licences «pour la création, le développement et la distribution» de fragrances et cosmétiques pour Balenciaga, Bottega Veneta et surtout Gucci, une fois expiré le contrat liant la maison italienne au groupe américain Coty, en2028. Outre les 4milliards, Kering percevra des royalties sur la durée de ces licences.

Mais en parallèle, l'évolution du chiffre d'affaires au troisième trimestre n'a pas été du goût des investisseurs. La progression de l'activité à données comparables s'est bien accentuée, comme promis, durant l'été, à 4,2%, contre 3% au premier semestre, mais les analystes visaient 4,9%. Le groupe n'a atteint cette cible que si l'on retraite les chiffres de 2024 des perturbations liées au changement de système informatique.

Déception aux Etats-Unis

Sur neuf mois, les facturations se sont situées à 32,8milliards d'euros, en progression de 3,4% en comparable, à peine plus que le marché mondial de la beauté, et de 1,2% en données publiées.

La déception est venue des Etats-Unis, où la croissance interne s'est limitée à 1,4% au troisième trimestre (mais +3,1% hors perturbations informatiques) et à 1,8% sur neuf mois. La zone Asie du Nord (+4,7% et +0,5%, respectivement) a réservé, elle, une bonne surprise: «La Chine s'est stabilisée», s'est réjoui Nicolas Hieronimus, le directeur général. L'Oréal y a même enregistré une croissance d'environ 5%, grâce à ses marques de luxe.

Nous conseillons de conserver cette action de fond de portefeuille aux performances régulières. Mais elle reste une valeur chère à laquelle les investisseurs ne pardonnent pas la moindre déception concernant la croissance.

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Cette analyse a été élaborée par Investir et diffusée par BOURSORAMA le 04/11/2025 à 09:00:00.

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