
Un magasin The Body Shop à Londres. (© J. Mingay / AFP)
«Depuis onze ans, on a fait vraiment nos meilleurs efforts pour la faire repartir en croissance, améliorer sa rentabilité, retrouver plus de consommateurs et il faut bien reconnaître que ces dernières années, les résultats n'ont pas été au rendez-vous», a admis Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal sur l'antenne de Radio classique
Le patron du géant français des cosmétiques a ajouté que dans ce contexte, il était de la responsabilité du groupe «de concentrer l'énergie de (ses) collaborateurs, les ressources de (ses) actionnaires sur ce qui peut marcher le mieux».
Forte concurrenceLa marque The Body Shop est «dans l'air du temps et c'est pour ça que nous avons pensé (qu'elle) avait tout le potentiel de repartir en forte croissance», mais «il se trouve qu'on n'a pas réussi, peut-être que quelqu'un d'autre pourrait y parvenir», a ajouté M. Agon à l'antenne de Radio Classique.
Le fait que le positionnement de The Body Shop sur des cosmétiques naturels et «éthiques» soit dans l'air du temps, mais donc soumis à une forte concurrence d'autres acteurs du secteur, a précisément pu pénaliser la marque, a encore estimé le PDG.
La rentabilité ne cesse de s'effriterRachetée en 2006 par L'Oréal pour environ 940 millions d'euros, The Body Shop comprend aujourd'hui plus de 3.000 magasins dans 66 pays, soit 1.000 de plus qu'il y a 11 ans.
Cette chaîne d'origine britannique, fondée en
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