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L'offre de Verizon sur Frontier se heurte au scepticisme des investisseurs, selon certaines sources
information fournie par Reuters 15/10/2024 à 22:33

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

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L'opération "sous-évalue considérablement" Frontier, déclare Cooper dans sa lettre

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Le mois dernier, l'offre représentait une prime de 44 % par rapport à la moyenne pondérée sur 90 jours

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L'action Frontier clôture mardi à 35,71 dollars, soit 2,79 dollars de moins que l'offre

(Dans une mise à jour de l'article du 14 octobre, des détails sur un autre investisseur prévoyant de voter contre l'accord ont été ajoutés dans les paragraphes 5 à 7) par Svea Herbst-Bayliss

L'entreprise de téléphonie mobile a été rachetée par Verizon Communications VZ.N pour un montant de 9,6 milliards de dollars, ce qui inquiètecertains de ses actionnaires les plus importants.

Glendon Capital Management, qui détient près de 10 % de Frontier, estime que l'offre de Verizon de 38,50 dollars par action est trop basse. Avec la dette acquise, l'opération vaudrait 20 milliards de dollars.

L'investisseur prévoit de voter contre l'offre lorsque l'opération sera soumise au vote des actionnaires le 13 novembre, ont indiqué les sources. Une majorité des actions en circulation doit voter en faveur de l'opération pour qu'elle soit approuvée.

Par ailleurs, Cerberus Capital Management, qui détient 7,3 % de Frontier, a exprimé en privé son opinion selon laquelle le prix d'achat de Verizon sous-évalue considérablement Frontier, ont déclaré des personnes au fait des réflexions de la société d'investissement. Il n'a pas été possible de savoir immédiatement comment la société d'investissement voterait. Un porte-parole de Cerberus s'est refusé à tout commentaire.

De plus petits investisseurs ont également protesté contre le prix et ont déclaré en privé qu'ils prévoyaient de rejeter l'opération le mois prochain, selon plusieurs autres sources.

L'investisseur australien Cooper Investors PTY Limited, qui possède 800 000 actions, a écrit au conseil d'administration de Frontier mardi pour lui annoncer qu'il voterait contre l'opération et qu'il encourageait les autres à faire de même.

L'opération "sous-évalue considérablement" Frontier et "ne compense pas de manière adéquate les actionnaires pour les synergies anticipées qui seraient créées par la transaction", ont écrit les co-gestionnaires de portefeuille Geoffrey Di Felice et Marcus Guzzardi dans la lettre consultée par Reuters. Ils estiment que la valeur autonome de Frontier est supérieure de 24 à 62 % au prix de l'offre

Verizon et Frontier n'ont pas répondu à une demande de commentaire. Les sources ont requis l'anonymat pour discuter des délibérations internes.

Lorsque l'opération a été annoncée le mois dernier , elle représentait une prime de 44 % par rapport au prix moyen de l'action de Frontier pondéré en fonction du volume sur 90 jours. Le directeur général de Verizon, Hans Vestberg, a qualifié l'acquisition d'"adéquation stratégique" qui permettrait à l'entreprise d'être plus compétitive sur d'autres marchés. La direction a déclaré que la conclusion de l'opération pourrait prendre 18 mois.

Les actions de Frontier ont clôturé mardi à 35,71 dollars, soit 2,79 dollars de moins que le prix de l'offre.

Verizon a annoncé l'opération près d'un an après que la société d'investissement activiste Jana Partners a déclaré qu'elle avait pris une position dans Frontier et qu'elle demandait au troisième fournisseur américain de services à large bande par fibre optique de se vendre.

Pour Verizon, l'acquisition l'aiderait à mieux concurrencer ses rivaux AT&T T.N et T-Mobile TMUS.O , qui redoublent d'efforts pour proposer des forfaits illimités et des options groupées.

Le point de vue des investisseurs intervient alors que certains analystes de recherche ont également déclaré que le prix de Verizon était bas et que les investisseurs devraient attendre car les actifs de Frontier prendront de la valeur avec le temps.

"Nous pensons que les investisseurs devraient refuser de voter en faveur de l'opération à moins qu'ils ne reçoivent un prix plus élevé", a écrit Jonathan Chaplin, analyste chez New Street Research, dans un rapport publié la semaine dernière. Selon ce rapport, Verizon pourrait "aisément payer au moins 67 dollars et continuer à créer de la valeur pour ses actionnaires"

Ares Management, le plus gros investisseur de Frontier avec une participation de 15,6 %, a refusé de commenter son point de vue sur le prix ou sur la manière dont il pourrait voter le mois prochain.

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