* Le projet de budget sera présenté cette semaine
* Le dispositif de chômage partiel sera prolongé
* Allègements fiscaux à certaines entreprises
* Levée en 2021 de l'interdiction de licenciement pour certaines entreprises
par Gavin Jones et Giuseppe Fonte
ROME, 15 octobre (Reuters) - L'Italie consacrera dix milliards d'euros dans son budget 2021 à une prolongation des dispositifs d'indemnités de chômage partiel et d'allègements fiscaux aux entreprises afin de soutenir l'emploi dans les régions du sud, les plus pauvres, a appris Reuters de sources gouvernementales.
Le projet de budget, qui comprend une enveloppe de plus de 30 milliards d'euros de mesures de relance destinées à faire sortir l'économie de la péninsule d'une récession provoquée par la crise du coronavirus, sera présenté par le gouvernement de Giuseppe Conte dans les prochains jours.
Soucieux de revenir à une situation normale, le gouvernement prévoit également de lever, à compter du début de l'année prochaine, les mesures interdisant les licenciements pour les entreprises n'ayant pas recours au dispositif de chômage partiel.
Le dispositif de chômage partiel, qui avait été mis en place au plus de fort de l'épidémie de coronavirus en mars et devait prendre fin au 31 décembre, sera prolongé de 18 semaines supplémentaires pour un coût de cinq milliards d'euros, ont indiqué les sources.
Un dispositif permettant aux entreprises opérant dans le sud de l'Italie de bénéficier d'une réduction de 30% sur les cotisations liées à la sécurité sociale sera également prolongé sur l'ensemble de l'année prochaine, pour un coût de cinq milliards d'euros supplémentaires.
Le projet de budget, qui vise un déficit public de 7% du PIB l'an prochain, contre 10,8% cette année, prolongera également le "coup de pouce" actuel de 80 à 100 euros par mois réservé aux bas et moyens revenus pour un coût d'environ deux milliards d'euros.
Une enveloppe de plus d'un milliard d'euros sera réservé l'an prochain aux allègements fiscaux dont bénéficient les entreprises recrutant les salariés de moins de 35 ans et les entreprises dont les salariées reviennent d'un congé de maternité, ont également indiqué les sources.
(version française Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer