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L'issue des européennes influencera le choix du successeur de Draghi, dit Salvini
information fournie par Reuters 17/05/2019 à 16:26

    MILAN, 17 mai (Reuters) - Les résultats des élections
européennes auront une influence sur le choix du prochain
président de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré
vendredi Matteo Salvini, vice-président du Conseil, à Reuters.
    Le mandat de l'actuel président de la banque centrale,
l'Italien Mario Draghi, doit prendre fin au 31 octobre et les
responsables européens devront choisir son successeur dans le
cadre d'un processus plus large de négociations concernant
d'autres postes de direction qui démarrera après les élections
des 23-26 mai.
    Les économistes interrogés par Reuters en mars donnaient le
Français Benoît Coeuré comme favori pour succéder à Mario
Draghi, son compatriote François de Villeroy de Galhau et
l'Allemand Jens Weidmann figurant aussi parmi les candidats
potentiels.
    Matteo Salvini, qui dirige la Ligue, a toutefois estimé
vendredi que rien n'était garanti. "Nous n'avons pas forcément
besoin de choisir entre Paris et Berlin", a-t-il dit.
    "Attendons le vote du 26 mai. Je pense que beaucoup de
choses changeront en Europe, même au niveau de la Commission
(européenne)."
    Le vice-président du Conseil italien a par ailleurs estimé
que réduire le poids de la fiscalité était le seul moyen de
soutenir la croissance et de réduire l'endettement massif du
pays, ainsi que le demande la Banque d'Italie.
    A Reuters, Matteo Salvini s'est dit "tout à fait d'accord"
avec le gouverneur de la Banque d'Italie, Ignacio Visco, qui a
déclaré jeudi que la réduction de la dette publique de l'Italie,
qui atteint 2.300 milliards d'euros, ne pouvait plus attendre.
    "Le seul moyen de réduire la dette et le déficit est de
relancer le travail et les entreprises. L'allègement fiscal est
le seul moyen de réduire le 'spread' (entre les rendements
obligataires italiens et allemands) ainsi que la dette et le
déficit, donc ils devraient nous permettre d'abaisser les
impôts", a-t-il poursuivi à l'adresse des partenaires européens
de l'Italie.

 (Sara Rossi et Valentina Za, Blandine Hénault pour le service
français, édité par Henri-Pierre André et Bertrand Boucey)
 

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