
Un trader travaille chez CMC Markets dans la City de Londres
Les principales Bourses européennes évoluent sans direction mardi en début de séance, avant une deuxième journée de de négociations commerciales entre Washington et Pékin, les investisseurs attendant des progrès avant de prendre des risques.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,11% à 7.800,02 points vers 07h17 GMT. À Francfort, le Dax recule de 0,17% et à Londres, le FTSE 100 prend 0,43%.
L'indice EuroStoxx 50 est stable (+0,01%), tout comme le FTSEurofirst 300 (+0,05%) et le Stoxx 600 (+0,05%).
Les discussions commerciales entre de hauts représentants des Etats-Unis et de la Chine devraient se poursuivre mardi à partir de 09h00 GMT à Londres, les deux puissances tentant de désamorcer un conflit douanier qui s'est étendu ces dernières semaines aux exportations chinoises de terres rares.
Donald Trump a déclaré lundi à des journalistes que les discussions se passaient bien et que l'équipe américaine de négociateurs envoyée à Londres lui avait transmis "uniquement des bons retours".
Toute avancée dans les négociations devrait soulager les marchés après que la politique commerciale de la Maison blanche et la fluctuation des relations sino-américaines ont sapé les deux plus grandes économies du monde, perturbé les chaînes d'approvisionnement et menacé d'entraver la croissance mondiale.
Outre les développements possibles sur le front commercial, les investisseurs ont appris que les salaires avaient augmenté plus lentement que prévu au cours des trois mois précédant avril au Royaume-Uni, soit le rythme le plus faible depuis le troisième trimestre de 2024.
Ces données pourraient atténuer la prudence de la Banque d'Angleterre (BoE) quant à la baisse des taux d'intérêt, alors que, selon les opérateurs, la banque centrale devrait laisser ses taux inchangés lors de sa réunion de la semaine prochaine.
Les investisseurs prendront connaissance à 08h30 GMT de l'indice Sentix de confiance des investisseurs dans la zone euro.
Aux valeurs, le contructeur de maisons Bellway grimpe de 3,7% après avoir relevé ses prévisions de production en volume pour l'ensemble de l'année, soutenu par des ventes de printemps plus importantes et une demande plus forte de la part des clients.
Le secteur européen de la défense recule de 0,77%, avec les groupes allemands Rheinmetall abandonnant 3,4%, Renk 8% et Hensoldt 4,5%.
(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
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