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L'économie française résiste au ralentissement de la zone euro-BdF
information fournie par Reuters 17/09/2019 à 18:00

    PARIS, 17 septembre (Reuters) - Les créations d'emplois et
d'importants gains de pouvoir d'achat devraient permettre à
l'économie française de résister au ralentissement généralisé de
la zone euro, selon les projections économiques pour la France
publiées mardi par la Banque de France.
    La deuxième économie de la zone euro devrait ainsi afficher
une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,3% en 2019
et en 2020 - un chiffre légèrement inférieur à la prévision de
1,4% affichée par la BdF en juin - puis 1,4% en 2021.
    Cette prévision conforte celles du gouvernement, qui vise
une croissance de 1,4% cette année et de 1,3% l'an prochain dans
le cadre de la préparation du budget 2020 qui doit être rendu
public à la fin du mois.
    La résistance de la France contraste avec la situation de
l'Allemagne, dont la croissance s'essouffle en raison de sa
forte dépendance aux exportations.
    "Les perspectives de demande adressées par nos partenaires
commerciaux se sont de nouveau dégradées pendant l’été. Mais
inversement, la baisse du prix du pétrole, notamment,
soutiendrait l’activité en France", souligne la Banque de
France, qui a achevé son étude avant la flambée des cours du
pétrole provoquée par le regain de tension au Proche-Orient.
    "Les importants gains de pouvoir d’achat des ménages se
confirmeraient en 2019 (2,3% en moyenne par habitant) et 2020",
ajoute la banque centrale.
    "Dans leur sillage, mais avec un décalage, la consommation
des ménages a déjà commencé à accélérer et devrait se renforcer
au cours des prochains trimestres", ajoute-t-elle.
    Elle observe que les créations d’emplois ont surpris par
leur vigueur en début d’année et devraient rester importantes en
2019. 
    L'économie française devrait ainsi continuer à créer des
emplois, mais plus modérément à mesure que les gains de
productivité se redresseraient, le taux de chômage devant
poursuivre sa baisse pour atteindre 7,9 % fin 2021.
    Cette projection de croissance et d’inflation est sujette à
des aléas importants et négatifs sur le plan extérieur, en
particulier étant donné les incertitudes sur le calendrier et
les modalités du Brexit, précise la BdF.

 (Leigh Thomas et Jean-Michel Bélot, édité par Sophie Louet)
 

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