L'activiste Bluebell propose un cadre de Google comme directeur général de Telecom Italia

information fournie par Reuters •11/04/2024 à 16:04

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(TIM se refuse à tout commentaire, détails sur le plan de Bluebell)

L'investisseur activiste Bluebell Capital Partners propose un cadre sortant de Google comme candidat au poste de directeur général de Telecom Italia (TIM)

TLIT.MI , en opposition à la candidature de Pietro Labriola pour un second mandat.

Dans un document présentant la vision de Bluebell pour TIM, vu par Reuters, il a nommé LaurenceLafont, le vice-président sortant pour les industries stratégiques chez Google Cloud

GOOGL.O en Europe, comme candidat au rôle de directeur général de TIM.

Les investisseurs de TIM doivent se réunir le 23 avril pour nommer un nouveau conseil d'administration.

Les représentants de Bluebell, qui détient une participation de 0,5 % dans TIM, n'étaient pas disponibles pour commenter. TIMs'est refusé à tout commentaire.

Le vote intervient à un moment crucial pour l'ancien monopole téléphonique en difficulté, qui cherche à se réorganiser en vendant son réseau national d'accès à la téléphonie fixe au fonds américain KKR KKR.N .

M. Labriola a été mis sous pression à la suite d'une chute record des actions le mois dernier, après qu'il eut dévoilé les perspectives financières de l'entreprise à la suite de la vente du réseau.

Dansson document, Bluebell décrit la décision de TIM de vendre son réseau national de téléphonie fixe , une première pour un ancien monopole de téléphonie dans un grand pays européen, comme "défectueuse dès le départ".

"Le seul mandat que Bluebell a donné à ses candidats au conseil d'administration est d'examiner l'état de la transaction et d'agir dans le meilleur intérêt de TIM et de tous ses actionnaires", indique le document.

M. Labriola, que le conseil d'administration sortant de TIM a proposé de reconduire dans ses fonctions, a également été contesté par l'investisseur minoritaire Merlyn Partners , qui a déclaré une participation de 0,53 %.

Merlyn demande une révision des conditions de la vente du réseau et propose qu'un ancien directeur général adjoint de TIM devienne directeur général dans le cadre d'une refonte radicale des opérations, y compris la vente de ses activités brésiliennes, que Bluebell, en revanche, ne considère pas comme une priorité.

La vente du réseau, soutenue par le gouvernement italien, qui contrôle indirectement 10 % de TIM, vaut jusqu'à 22 milliards d'euros. Plus de la moitié du personnel national de TIM sera transféré dans l'entreprise de réseau cédée dans le cadre de la transaction, qui vise à réduire l'endettement de TIM.

Le principal investisseur de TIM, Vivendi VIV.PA , s'est interrogé sur la viabilité de l'activité laissée sur le carreau et a contesté la vente devant les tribunaux.

Vivendi, qui a quitté le conseil d'administration de TIM l'année dernière après une série de négociations infructueuses avec le gouvernement sur l'avenir de TIM, pourrait utiliser sa participation de 24 % pour faire obstacle à la reconduction de Labriola s'il choisissait de soutenir une liste alternative de candidats.