Klépierre a un mois pour formuler une nouvelle offre, ou abandonner. (© Klépierre)
Klépierre veut renouer avec ses heures glorieuses de croissance à coups d’acquisitions. Après la scandinave Steen & Strom en 2007, puis Corio en 2014, la foncière française regarde outre-Manche.
Classée au deuxième rang européen de l’immobilier commercial coté, elle a approché sa rivale britannique Hammerson, en vue de lui proposer une offre amicale de rachat.
La proposition, qui valorise Hammerson environ 4,88 milliards de livres, soit 5,5 milliards d’euros, combine pour moitié un paiement en cash et pour moitié une composante en actions Klépierre. Mais cette offre informelle, formulée le 8 mars, a été rejetée dès le lendemain par Hammerson, cette dernière jugeant qu’elle sous-évaluait sa valorisation «de manière importante».
Des fuites dans la presse anglaise ont conduit Klepierre à rendre publique son initiative. La française dispose désormais, selon le droit britannique, jusqu’au 16 avril pour formuler une offre officielle, qu’elle peut amender par rapport aux termes initiaux.
Si elle ne lance pas d’OPA/OPE, elle sera liée pour les six mois suivants et ne pourra pas reformuler de proposition. À moins qu’entre-temps, Hammerson ne devienne la proie d’un autre prédateur.
Une double logiqueL’opération donnerait naissance à une foncière affichant environ 1,5 milliard d’euros de loyers, dotée d’un patrimoine de l’ordre
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