( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / JUSTIN SULLIVAN )
Le fabricant américain de jouets Hasbro a de nouveau vu ses ventes reculer au deuxième trimestre, mais il a fait mieux qu'espéré par les analystes et a relevé certaines de ses prévisions pour l'année dans la foulée.
Le chiffre d'affaires de l'entreprise de Pawtucket (Rhode Island) a atteint 995,3 millions de dollars sur cette période (-18% sur un an), selon un communiqué publié jeudi. Nettement plus que ce à quoi s'attendaient des analystes sondés par la société d'information financière Factset.
Ce repli est, comme au premier trimestre, lié principalement à la cession de la filiale d'acquisition et de production de contenu audiovisuel eOne, finalisée en décembre, a indiqué Hasbro dans son communiqué.
En excluant cette opération, le repli du chiffre d'affaires est plus modéré (-6%).
Dans le détail, son activité "produits de consommation", qui comprend les jeux et jouets physiques, a de nouveau reculé au deuxième trimestre (-20% à 524,5 millions de dollars), malgré de bonnes performances pour ses jouets Furby, Play-doh et G.I. Joe.
Sa filiale divertissement, qui produit films et séries autour de personnages et de jeux sous licence, tels Donjons & Dragons, a plongé de 90% sur cette période à 18,8 millions de dollars, en raison de la vente d'eOne. Hormis cet impact, le chiffre d'affaires de la filiale est en baisse de 30%.
A l'inverse, la branche qui réunit les jeux vidéo est en nette croissance (+20% à 452 millions de dollars), grâce à la licence des jeux Baldur's Gate 3 et Monopoly Go!, mais aussi au lancement de Magic's Modern Horizons 3, précise Hasbro.
La société, qui affichait au deuxième trimestre l'an dernier une perte de 235 millions de dollars dans un contexte difficile pour les fabricants de jouets, a engrangé d'avril à juin un bénéfice net de 138,5 millions de dollars.
Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, indicateur de référence du marché, le bénéfice ressort à 1,22 dollar, au-delà au-dessus des attentes des analystes.
Dans la foulée, Hasbro a un peu relevé ses prévisions pour l'année en cours. Il table sur une baisse de 7 à 11% des ventes de jeux et jouets traditionnels (contre une baisse de 7 à 12% auparavant), et sur un repli de 1 à 3% des ventes des jeux vidéos (contre 3 à 5% attendus avant).
Dans les échanges préliminaires avant l'ouverture de la Bourse de New York, aux alentours de 11H00 GMT, le titre du fabricant de jouets grimpait de plus de 6%.
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