
Joachim Kreuzburg, PDG de Sartorius Stedim, a répondu aux questions du Revenu. (© F. S. Kimmel)
Âgé de 52 ans, Joachim Kreuzburg est docteur en économie et diplômé en génie mécanique. Il a commencé sa carrière en 1992 comme assistant scientifique à l’Institut de recherche sur l’énergie solaire de Basse-Saxe, en Allemagne. Il a rejoint Sartorius AG en 1999 comme directeur financier, puis est devenu PDG de la filiale Sartorius Stedim Biotech en 2007.
Vous avez relevé cet été votre objectif de chiffre d’affaires pour 2018. Vous visez désormais 11% à 14% de croissance (hors effets de change), contre une fourchette de 7% à 10% jusqu’alors. Pourquoi ce relèvement ?
Joachim Kreuzburg :
Après une année en demi-teinte, marquée notamment par l’arrêt temporaire de notre usine à Porto Rico à cause de l’ouragan Maria et par des déstockages chez nos clients aux États-Unis, nous avons renoué avec une dynamique commerciale meilleure que prévu.
Au premier semestre, nos ventes ont progressé de 11,1% à devises constantes, et nous avons amélioré notre marge d’excédent brut d’exploitation d’un point de pourcentage, à 27,8%, grâce à des économies d’échelle et à un meilleur «mix produit» [ndlr : répartition des ventes vers les produits à forte rentabilité].
Notre bénéfice net a ainsi augmenté de 16,4%. La réforme fiscale américaine va en outre faire passer de 28% à 26% notre taux d’imposition global dès cette
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