Premier semestre 2018
Dans l'attente du démarrage du plan « Total Understanding »
Un premier semestre affecté par l'euro fort
***
Croissance organique + 1,5 %
Chiffre d'affaires : 786 millions d'euros, - 5,7 %
Paris, 25 juillet 2018
- Le chiffre d'affaires d'Ipsos au premier semestre 2018 est de 786 millions d'euros, en baisse de 5,7 % par comparaison avec la même période de 2017.
En l'absence d'effets de périmètre, le niveau d'activité d'Ipsos, exprimé en euros, est la résultante de deux facteurs qui jouent en sens inverse. La croissance organique est positive à + 1,5 %. Les effets de change à l'inverse pèsent pour - 7,3 %. L'euro s'est renforcé contre toutes les monnaies, surtout celles des pays émergents, mais pas seulement. À titre d'exemple, la valeur moyenne du dollar américain vis-à-vis de l'euro a baissé de près de 12 % en un an, à peine plus que celle du dollar australien (- 9 %), à peine moins que le rouble russe (- 15 %). Seule la livre anglaise qui avait, il est vrai, beaucoup baissé après le référendum qui a déclenché le Brexit, s'est presque maintenue en face de l'euro. En un an, l'écart livre/euro n'est que de - 2 %.
Pour le seul deuxième trimestre, le chiffre d'affaires est de 419 millions d'euros, en baisse de 5,6 % par comparaison avec la période avril-juin de 2017. Les effets de change sont négatifs de 6,5 % à peine moins qu'au premier trimestre (- 8 %) et les effets de changement des normes comptables (IFRS 15) sont aussi négatifs de 0,3 %. La croissance organique du trimestre (+ 1,2 %) vient, en partie seulement, compenser ces éléments négatifs.
Évolution de l'activité par région et lignes de métier
Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par zone géographique
(en millions d'euros) |
1
er
semestre
2018 |
1 er semestre 2017 | Évolution 2018/2017 | Croissance organique |
Europe, Moyen Orient et Afrique | 352,5 | 360,4 | - 2,2 % | 1,5 % |
Amériques | 280,5 | 318,5 | - 11,9 % | 0 % |
Asie-Pacifique | 153,0 | 154,9 | - 1,2 % | 5 % |
Chiffre d'affaires semestriel | 786,0 | 833,8 | - 5,7 % | 1,5 % |
Contribution au Chiffre d'affaires consolidé par ligne de métier
(en millions d'euros) |
1 er semestre 2018 | 1 er semestre 2017 | Évolution 2017/2016 | Croissance organique |
Études Médias et Expression des marques | 166,4 | 177,7 | - 6,3 % | 1 % |
Études Marketing | 416,7 | 444,0 | - 6,1 % | 1,5 % |
Études d'Opinion et Recherche sociale | 89,9 | 92,5 | - 2,8 % | 5 % |
Études pour la gestion de la Relation Client / Salarié | 112,9 | 119,7 | - 5,6 % | 0,5 % |
Chiffre d'affaires semestriel | 786,0 | 833,8 | - 5,7 % | 1,5 % |
Par zones géographiques comme par lignes de métiers, les évolutions enregistrées au cours du premier semestre 2018 sont peu différentes de celles constatées lors des périodes précédentes.
Le chiffre d'affaires d'Ipsos progresse de façon régulière en Asie-Pacifique qui aujourd'hui représente près de 20 % de l'activité totale ainsi que dans les secteurs de l'opinion et de la recherche sociale. Les « Nouveaux Services » affichent eux aussi une progression significative à 12 %.
Performances financières
Compte de résultat résumé
En millions d'euros | S1 2018 | S1 2017 | Variation |
S1 2018 / S1 2017 | |||
Chiffre d'affaires | 786,0 | 833,8 | - 5,7 % |
Marge brute | 512,7 | 544,2 | - 5,8 % |
Marge brute / CA | 65,2 % | 65,3 % | - |
Marge opérationnelle | 45,6 | 50,7 | - 10 % |
Marge opérationnelle / CA | 5,8 % | 6,1 % | - |
Autres charges et produits non courants / récurrents | (1,4) | (7,9) | - |
Charge de financement | (9,4) | (9,7) | - 2,6 % |
Impôts | (8,6) | (7,9) | 8,6 % |
Résultat net ajusté*
part du groupe |
34,1 | 36,0 | - 5,4 % |
* Le résultat net ajusté est calculé avant les éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunérations en actions), avant l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et avant l'impact net d'impôts des autres produits et charges non courants. |
Impact sur le chiffre d'affaires du passage à la norme IFRS 15
IFRS 15 a remplacé, à compter du 1er janvier 2018, les normes IAS 18, Produits des activités ordinaires et IAS 11, et comprend de nouveaux principes de reconnaissance du chiffre d'affaires, notamment au titre du fait générateur de comptabilisation du chiffre d'affaires, de l'identification des obligations de performance, de la prise en compte des revenus variables ou de l'allocation du prix de la transaction pour les contrats à éléments multiples.
Les revenus issus des contrats conclus avec les clients d'Ipsos restent comptabilisés à l'avancement sous la norme IFRS 15, le transfert de contrôle en continu au titre de la prestation effectuée étant démontré. Les méthodes ne reflétant pas le pourcentage d'avancement des études ont été abandonnées dans le cadre d'IFRS 15, au bénéfice de la méthode linéaire, dans la mesure où celle-ci reflète de manière fiable le pourcentage d'avancement.
Ipsos a par ailleurs choisi d'appliquer la méthode rétrospective de transition simplifiée qui consiste à retraiter uniquement les revenus des contrats impactés par le changement de norme et encore en cours au 1er janvier 2018. L'impact de ce changement est comptabilisé dans les capitaux propres consolidés d'ouverture au 1er janvier 2018. L'année 2017 présentée en comparatif n'est donc pas retraitée.
Durant toute l'année 2018, pour le calcul de la croissance organique 2018 et pour les besoins d'informations qui seront communiqués dans les annexes des comptes publiés au titre de l'impact du changement de méthode, les revenus (et autres postes impactés) ont continué d'être suivis - dans le reporting interne du Groupe uniquement - selon l'ancienne norme (IAS 18).
Comme annoncé, ce changement de principes comptables n'a pas d'impact significatif sur le chiffre d'affaires d'Ipsos en normes IFRS 15. Il n'est que de + 0,3 millions d'euros sur le premier semestre 2018 par rapport à l'ancienne méthode IAS 18.
Autres postes du compte de résultat
La
marge brute
(qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des contrats) s'établit à 65,2 % contre 65,3 % au premier semestre 2017 (et 65,0 % pour l'ensemble de l'année 2017). La baisse du ratio de marge brute de semestre à semestre est à relier à un mix moins favorable compte tenu de la baisse du dollar contre euro et du fait que le taux de marge brute le plus élevé dans le groupe se trouve aux Etats-Unis (impact de 16 points de base). Sans cette évolution des changes, le ratio de marge brute aurait été stable, sachant que, comme l'année dernière, le poids des grands contrats (dont les marges brutes sont souvent plus basses mais ce qui ne présage en rien du niveau de marge opérationnelle de ces contrats) vient compenser les effets positifs de la digitalisation de la collecte de données et de la croissance des Nouveaux Services.
En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la
masse salariale
est en baisse de 4,2 %, les effectifs du groupe étant en progression de 0,5 %, principalement dans les pays émergents, soit un personnel permanent de
16 664 au 30 juin 2018.
Le coût des rémunérations variables en action est en légère baisse à 4,9 millions d'euros.
Les
frais généraux
sont contrôlés et diminuent de 9,4 %, notamment en raison d'économies sur les postes Transports, Informatique et loyers.
Les autres charges et produits opérationnels
sont en légère baisse nette, ils incluent principalement des effets de change transactionnels sur les postes du compte d'exploitation.
Au total, la
marge opérationnelle
du Groupe s'établit à 45,6 millions d'euros, soit un taux de 5,8 % rapporté au chiffre d'affaires, une baisse de 30 points de base par rapport à la même période de l'an dernier, en raison principalement des effets négatifs des changes, qui jouent à double titre : d'une part, un mix moins favorable des pays et, d'autre part, une couverture moins bonne des coûts centraux libellés en grande partie en euros. A taux de change constants, la marge opérationnelle aurait été de 6,16%.
Rappelons aussi qu'en raison de la saisonnalité de l'activité, le niveau de marge opérationnelle du premier semestre n'est pas prédictif de celui de l'ensemble de l'année.
En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liées aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisaient l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 2,2 millions d'euros contre 2,4 millions précédemment.
Le solde du poste
autres charges et produits non courants et non récurrents
s'établit à - 1,4 millions d'euros contre - 8,0 millions d'euros l'an dernier. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel non liés à l'exploitation et inclut les coûts d'acquisition ainsi que les coûts liés aux plans de restructuration en cours.
Il enregistre en particulier, au premier semestre 2018, un produit net de 7,6 millions d'euros lié à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Jusqu'à présent le Groupe n'activait que ses coûts de développement externes lorsque les conditions définies dans ses méthodes comptables étaient réunies. Suite à l'amélioration de son système de suivi interne, Ipsos peut activer selon ces mêmes conditions ses coûts de développement internes qui sont constitués des charges de personnel de ses équipes travaillant sur ses plateformes et projets. Cette décision permet une meilleure appréhension des coûts totaux des efforts de Recherche & Développement entrepris par Ipsos. Elle a entrainé un changement d'estimation comptable des montants qui seront à présent activés. Conformément à la règle IAS8, la méthode prospective est appliquée à compter du 1
er
janvier 2018 pour comptabiliser ces impacts. Au titre du premier semestre 2018, le montant des charges de personnels capitalisées s'élève à 9,1 millions d'euros et les amortissements relatifs à cette capitalisation s'élèvent à 0,5 million d'euros.
Par ailleurs, afin de ne pas créer de distorsion dans la lecture de la marge opérationnelle du fait de la reconnaissance d'un produit de capitalisation non compensé par des amortissements au cours des premiers exercices de mise en oeuvre de ce changement d'estimations comptables, les effets positifs sur le résultat opérationnel de cette première période de reconnaissance d'actifs incorporels ont été classés dans le poste « autres charges et produits non courants et non récurrents », en dessous de la marge opérationnelle. Le même traitement sera appliqué au 31 décembre, et sur les années à venir, jusqu'au moment où la mise en oeuvre de la capitalisation atteindra sa vitesse de croisière, en 2022 compte tenu d'une durée d'amortissement générale de cinq ans pour ce type d'actifs.
Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.
Les charges de financement . La charge d'intérêt nette s'élève à 9,4 millions d'euros contre 9,7 millions d'euros, en baisse de 2,6 % principalement en raison de la baisse de son endettement par rapport au premier semestre 2017.
Impôts
. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à 25,7 % contre 26,8 % l'an dernier. Il intègre une charge d'impôts différés passifs de 0,6 millions d'euros (contre une charge de 1,3 millions au premier semestre 2017) qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées (et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté).
La principale raison de cette baisse est la diminution du taux d'impôt sur les sociétés aux Etats-Unis.
Le Résultat net, part du Groupe, s'établit à 24,9 millions d'euros contre 21,7 millions au premier semestre 2017.
Le Résultat net ajusté, part du Groupe , qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 34,0 millions d'euros en baisse de 5,4 % par rapport au premier semestre 2017, en ligne avec la baisse du chiffre d'affaires.
La structure financière
Flux nets de trésorerie libre. La capacité d'autofinancement s'établit à 64 millions d'euros, en amélioration de 7,4 millions d'euros notamment du fait de l'impact de la capitalisation des coûts internes de développement.
Par ailleurs, le besoin en fonds de roulement connait une variation positive de 8,6 millions d'euros.
Enfin, les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles sont principalement constitués d'investissements informatiques. Ce poste est en hausse de 12,6 millions d'euros, en raison des charges de personnels capitalisés de 9,1 millions d'euros et marginalement de l'investissement dans la rénovation de certains bureaux.
En ce qui concerne les investissements non courants , Ipsos a investi 8,8 millions d'euros sur le semestre dans son programme d'acquisition, procédant notamment au rachat de minoritaires dans une société américaine et dans certains pays émergents (Vietnam notamment).
Par ailleurs, Ipsos a encaissé 1,2 millions d'euros en relation avec les levées de son plan de stock option IPF 2020. La dilution potentielle des 61 341 actions souscrites a été compensée par l'annulation d'un même nombre d'actions propres parmi celles détenues en autocontrôle et qui avaient été rachetées en 2016 à cette fin. Il est rappelé qu'Ipsos avait investi en 2016 dans son programme de rachat d'actions 65 millions d'euros en novembre 2016 dans le contexte du rachat d'un bloc de titres à sa holding de contrôle
LT Participations, opération préalable à la Fusion entre Ipsos et LT Participations intervenue le 29 décembre 2016.
Au 30 juin 2018, Ipsos possède un solde de 858 916 actions propres (1,9 % de son capital) affectés à la livraison de ses plans d'association au capital de ses salariés.
Les
capitaux propres
s'établissent à 948 millions d'euros au 30 juin 2017 contre 966 millions publiés au 31 décembre 2017, après déduction des 38,3 millions d'euros de dividendes mis en paiement le 4 juillet 2018.
Les
dettes financières nettes
s'élèvent à 464,0 millions d'euros au 30 juin 2018 stable par rapport au 31 décembre 2017 (464,2 millions d'euros), incluant un effet négatif de change sur la dette financière brute en devises de l'ordre de 10 millions d'euros (impact de la variation des cours entre le 31 décembre 2017 et le 30 juin 2018).
Le ratio d'endettement net est de 49 % contre 48 % au 31 décembre 2017 et 55 % au 30 juin 2017.
Position de liquidité . La trésorerie en fin de semestre s'établit à 103 millions d'euros contre 137 millions d'euros au 31 décembre 2017, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos qui dispose par ailleurs de plus de 300 millions d'euros de lignes de crédit disponibles.
Perspectives 2018
La mise en oeuvre du projet « Total Understanding »
Les données du premier semestre 2018 sont le reflet d'un marché complexe dans lequel Ipsos se comporte un peu mieux que ses concurrents les plus directs. Pour Ipsos, ces dernières années l'émergence des Nouveaux Services a joué un rôle positif. Le renforcement des équipes là où les perspectives de croissance sont les plus fortes notamment en Asie et dans les activités relevant de l'opinion publique, de la recherche sociale et de l'évaluation des politiques publiques est aussi un facteur de soutien.
En même temps, Ipsos se doit de relever les défis générés par une demande d'information et de services associés qui se transforme. Les raisons de cette transformation sont connues : les entreprises et les institutions ont besoin de plus d'informations, plus fraîches, plus accessibles, plus opérationnelles, plus utiles pour faciliter la conduite de leurs affaires dans une société et des marchés exigeants, concurrentiels, volatiles, parfois difficiles à lire, toujours complexes à anticiper.
Les sociétés d'études établies, dont Ipsos, font face à une concurrence traditionnelle principalement représentée par des « boutiques » c'est-à-dire des structures plutôt petites incarnées par un professionnel ou
un groupe de professionnels très séniors et très impliqués à titre personnel dans les relations avec un nombre limité de clients. Dans ce segment existe aussi depuis longtemps, des sociétés locales et/ou régionales, plus ou moins généralistes, plus ou moins connues, bénéficient de contrats locaux, de coûts et de prix assez bas, dans un registre dans lequel la proximité, l'habitude jouent aussi un rôle important.
Au-delà de ces concurrents connus et bien établis, la transformation du marché, les nouvelles exigences qui la définissent ont généré deux types nouveaux de concurrents. D'un côté, les sociétés de consulting stratégique et/ou opérationnel interviennent plus souvent qu'auparavant sur des problématiques spécifiques qui étaient autrefois l'apanage de sociétés d'études telles qu'Ipsos. Elles sont présentes entre autres dès qu'il s'agit de comprendre la structure des marchés et leur évolution, la gestion de la relation client, l'évaluation des politiques publiques, leur légitimité est dans l'importance de ces questions aux yeux des directions générales dont elles sont, souvent, les interlocuteurs sur d'autres sujets. Leur force est dans la confiance qu'elles ont su établir avec les directions des entreprises. Leur faiblesse est dans leur faible connaissance des méthodes et techniques qui permettent de construire et d'analyser des stocks et des flux de données. Leur positionnement prix est élevé.
D'un autre côté, les entreprises nouvelles, bien financées, centrées sur le développement, la commercialisation et l'exploitation de plateformes se sont installées dans des segments de prestation où les technologies permettent, de standardiser les protocoles de travail, d'automatiser les processus de production afin de satisfaire des exigences du type « mieux / plus vite / moins cher » et aussi de faciliter la diffusion de données, d'indicateurs via des systèmes de tableaux de bord faits pour être accessibles, visuellement plaisants.
Les entreprises et les institutions clientes de sociétés d'études de marché cherchent à mieux comprendre comment elles peuvent avoir accès à des utilisations de sciences nouvelles telles que les neurosciences, à des technologies différentes telles que le machine learning ou l'Intelligence Artificielle, ou tout simplement à des bases de données plus volumineuses associées à des modèles analytiques plus puissants.
Le marché est enfin transformé par une sorte de rotation sectorielle au terme de laquelle certains clients - comme les entreprises de la grande consommation - dépensent moins ou d'une façon moins récurrente et automatique tandis que d'autres clients, dans d'autres secteurs tels que la pharmacie, les fintechs, les constructeurs automobiles et leurs associés dépensent davantage.
Fort de ces constats, Ipsos depuis un an a travaillé à la définition et la mise en place d'une nouvelle organisation. Le projet, appelé « Total Understanding » a mobilisé plusieurs centaines de cadres dirigeants de la société dans tous les marchés où elle intervient.
Depuis le 1 er juillet, Ipsos opère dans une configuration différente.
Une nouvelle organisation clients a été créée avec des équipes dédiées au niveau global mais aussi dans les marchés locaux. Ces équipes sont la voix du client au sein d'Ipsos et la voix d'Ipsos auprès des clients. Elles comprennent plusieurs centaines de professionnels de haut niveau et de grande expérience. Elles travaillent en permanence avec toutes les Lignes de Service et apportent des approches client spécifiques dont elles comprennent les défis et parlent le langage.
17 Lignes de Service ont été mises en place pour remplacer les 5 lignes de métier à partir desquelles Ipsos a opéré depuis 2005. Les Lignes de Service, plus nombreuses et plus spécialisées sont chargées de développer une offre plus ciblée et compétitive, intégrant un savoir-faire et une expertise technique du plus haut niveau, et reconnue comme tel sur le marché. Elles ont au coeur de leur mission le renforcement de leur spécialisation et le développement et l'exécution de Services spécifiques.
En outre, Ipsos est déterminé à développer les meilleures capacités, incluant les technologies, les sciences applicables aux univers de l'information, les opérations et l'accès aux répondants. Les besoins de chaque Ligne de Service sont plus spécifiques et précis que ceux des anciennes lignes de métier. L'objectif est, de façon simultanée, d'améliorer la performance opérationnelle d'Ipsos et d'accélérer l'innovation.
Ensemble, quatre Lignes de Service illustrent l'ambition d'Ipsos :
Public Affairs
assure une réelle compréhension de la
Société
; c'est également le cas de
Market Strategy and Understanding
pour les
Marchés
dans lesquels nos clients opèrent ; et enfin
Ipsos UU
et
Social Intelligence Analytics
offrent une profonde connaissance des
Individus
. Ces quatre Lignes de Service ont un fort potentiel de croissance, une position concurrentielle favorable et un déploiement mondial. Ensemble, elles offrent aux clients une compréhension totale de la Société, des Marchés et des Individus.
Les pays dans lesquels Ipsos est présent disposent de plus d'autonomie mais aussi doivent assumer davantage de responsabilités : ils connaissent leurs clients, leurs marchés et leurs équipes mieux que quiconque. Désormais, ils auront à gérer le compte d'exploitation de leur marché plutôt que d'en partager la responsabilité avec les Lignes de Services globales.
Ipsos est une équipe unie par une vision commune, des valeurs et des règles uniques, un positionnement, un plan et un budget. « Total Understanding » est un plan de croissance au plus près des besoins des clients.
Pour l'ensemble de l'exercice 2018, Ipsos connaîtra une croissance organique comprise entre 2 et 3 % un peu supérieure à celle constatée au premier semestre. La marge opérationnelle sera elle aussi en légère progression.
Annexes
- Compte de résultat consolidé
- État de la situation financière
- État des flux de trésorerie consolidés
***
Une plaquette complète des états financiers consolidés
est disponible sur le site
www.ipsos.com
/en/investisseurs
La présentation de l'activité et des résultats du premier semestre 2018
sera disponible le 26 juillet sur le site
www.ipsos.com
/en/investisseurs
GAME CHANGERS
« Game Changers » est la signature publicitaire d'Ipsos.
Chez Ipsos, nous sommes passionnément curieux à propos des individus, des marchés, des marques et de la société. Nous aidons nos clients à naviguer plus vite et plus aisément dans un monde en profonde mutation.
Nous leur apportons l'inspiration nécessaire à la prise de décisions stratégiques.
Nous leur délivrons sécurité, simplicité, rapidité et substance.
Nous sommes des Game Changers.
Ipsos est coté sur l'Eurolist de NYSE-Euronext.
La société qui fait partie du SBF 120 et de l'indice Mid-60 est également éligible au SRD.
Code ISIN FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP
www.ipsos.com
Compte de résultat consolidé
Comptes semestriels au 30 juin 2018
en milliers d'euros | 30/06/2018 | 30/06/2017 | 31/12/2017 |
Chiffre d'affaires | 786 000 | 833 794 |
1 780 453 |
Coûts directs | (273 294) | (289 583) | (623 787) |
Marge brute | 512 706 | 544 211 | 1 156 666 |
Charges de personnel - hors rémunération en actions | (358 583) | (374 309) | (747 500) |
Charges de personnel - rémunération en actions * | (4 944) | (5 104) | (10 094) |
Charges générales d'exploitation | (101 280) | (111 727) | (210 865) |
Autres charges et produits opérationnels | (2 272) | (2 355) | (5 931) |
Marge opérationnelle | 45 628 | 50 716 | 182 275 |
Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions * | (2 240) | (2 405) | (4 668) |
Autres charges et produits non courants (1) | (1 355) | (7 973) | (14 364) |
Quote-part dans les résultats des entreprises associées | (8) | 69 | 217 |
Résultat opérationnel | 42 026 | 40 407 | 163 460 |
Charges de financement | (9 428) | (9 682) | (20 380) |
Autres charges et produits financiers * | 913 | (1 134) | 633 |
Résultat net avant impôts | 33 511 | 29 591 | 143 713 |
Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill | (8 027) | (6 622) | (39 118) |
Impôts différés sur amortissement du goodwill * | (585) | (1 308) | 24 482 |
Impôt sur les résultats | (8 612) | (7 930) | (14 636) |
Résultat net | 24 900 | 21 660 | 129 076 |
Dont part du Groupe | 24 719 | 21 558 | 128 507 |
Dont part des minoritaires | 181 | 103 | 569 |
Résultat net part du Groupe par action de base (en euros) | 0,59 | 0,50 | 2,99 |
Résultat net part du Groupe par action dilué (en euros) | 0,57 | 0,50 | 2,94 |
Résultat net ajusté * | 34 689 | 36 380 | 128 400 | ||||||||
Dont Part du Groupe | 34 092 | 36 031 | 127 384 | ||||||||
Dont Part des minoritaires | 597 | 349 | 1 015 | ||||||||
Résultat net ajusté, part du groupe par action | 0,81 | 0,84 | 2,96 | ||||||||
Résultat net ajusté dilué, part du groupe par action | 0,79 | 0,83 | 2,91 |
* ajusté des éléments non monétaires liés à l'IFRS 2 (rémunération en actions), de l'amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), des impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l'amortissement est déductible dans certains pays et de l'impact net d'impôts des autres produits et charges non courants et impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers.
(1) Le compte autres charges et produits non courants inclut au 30 juin 2018 une augmentation de 7,6 millions d'euros liée à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.
État de la situation financière
Comptes semestriels au 30 juin 2018
en milliers d'euros | 30/06/2018 | 30/06/2017 | 31/12/2017 | |||||||||||
ACTIF | ||||||||||||||
Goodwills | 1 164 083 | 1 198 102 | 1 159 352 | |||||||||||
Autres immobilisations incorporelles (1) | 66 517 | 64 624 | 59 964 | |||||||||||
Immobilisations corporelles | 33 426 | 32 834 | 32 228 | |||||||||||
Participation dans les entreprises associées | 1 009 | 557 | 916 | |||||||||||
Autres actifs financiers non courants | 30 623 | 20 001 | 21 425 | |||||||||||
Impôts différés actifs | 19 897 | 18 724 | 21 252 | |||||||||||
Actifs non courants | 1 315 555 | 1 334 842 | 1 295 136 | |||||||||||
Clients et comptes rattachés | 506 680 | 524 548 | 617 660 | |||||||||||
Impôts courants | 19 415 | 26 670 | 13 517 | |||||||||||
Autres actifs courants | 83 328 | 87 408 | 75 802 | |||||||||||
Instruments financiers dérivés | 84 | 2 898 | 1 462 | |||||||||||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 103 481 | 123 082 | 137 267 | |||||||||||
Actifs courants | 712 987 | 764 606 | 845 708 | |||||||||||
TOTAL ACTIF | 2 028 542 | 2 099 448 | 2 140 844 | |||||||||||
en milliers d'euros | 30/06/2018 | 30/06/2017 | 31/12/2017 | |||||||||||
PASSIF | ||||||||||||||
Capital | 11 109 | 11 109 | 11 109 | |||||||||||
Primes d'émission | 516 049 | 516 275 | 516 130 | |||||||||||
Actions propres | (23 051) | (41 547) | (35 235) | |||||||||||
Autres réserves | 543 007 | 472 063 | 569 717 | |||||||||||
Ecarts de conversion | (117 735) | (82 611) | (112 515) | |||||||||||
Capitaux propres - part du Groupe | 929 380 | 875 289 | 949 208 | |||||||||||
Intérêts minoritaires | 18 184 | 17 412 | 17 290 | |||||||||||
Capitaux propres | 947 563 | 892 701 | 966 498 | |||||||||||
Emprunts et autres passifs financiers non courants | 541 253 | 540 539 | 577 432 | |||||||||||
Provisions non courantes | 8 986 | 9 150 | 8 964 | |||||||||||
Provisions pour retraites | 27 737 | 28 154 | 26 918 | |||||||||||
Impôts différés passifs | 63 505 | 97 122 | 66 450 | |||||||||||
Autres passifs non courants | 20 848 | 21 663 | 18 183 | |||||||||||
Passifs non courants | 662 329 | 696 629 | 697 948 | |||||||||||
Fournisseurs et comptes rattachés | 210 334 | 226 417 | 259 432 | |||||||||||
Emprunts et autres passifs financiers courants | 26 338 | 79 717 | 25 527 | |||||||||||
Impôts courants | 6 343 | 4 586 | 14 658 | |||||||||||
Provisions courantes | 7 087 | 8 685 | 7 189 | |||||||||||
Autres passifs courants | 168 548 | 190 713 | 169 592 | |||||||||||
Passifs courants | 418 650 | 510 118 | 476 398 | |||||||||||
TOTAL PASSIF | 2 028 542 | 2 099 448 |
|
(1) Le compte autres immobilisations incorporelles inclut au 30 juin 2018 une augmentation de 8,6 millions d'euros liée à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.
État des flux de trésorerie consolidé s
Comptes semestriels au 30 juin 2018
en milliers d'euros | 30/06/2018 | 30/06/2017 | 31/12/2017 | |
OPERATIONS D'EXPLOITATION | ||||
RESULTAT NET | 24 900 | 21 660 | 129 076 | |
Eléments sans incidence sur la capacité d'autofinancement | ||||
Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles | 12 705 | 12 796 | 24 910 | |
Résultat net des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes reçus | 8 | (69) | (217) | |
Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs | 40 | (118) | (43) | |
Variation nette des provisions | 1 587 | 25 | (511) | |
Rémunération en actions | 4 585 | 4 747 | 9 549 | |
Autres produits et charges calculés | 2 157 | (109) | (778) | |
Frais d'acquisition de sociétés consolidées | 9 | 132 | 178 | |
Charge de financement | 9 428 | 9 682 | 20 380 | |
Charge d'impôt | 8 612 | 7 930 | 14 636 | |
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET IMPOT | 64 029 | 56 676 | 197 182 | |
Variation du besoin en fonds de roulement | 16 004 | 7 383 | (37 771) | |
Intérêts financiers nets payés | (8 332) | (9 715) | (21 245) | |
Impôts payés | (22 349) | (24 707) | (38 975) | |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION | 49 352 | 29 637 | 99 191 | |
OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | ||||
Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (1) | (20 406) | (7 850) | (17 518) | |
Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels | 96 | 200 | 285 | |
Augmentation / (diminution) d'immobilisations financières | (5 047) | 1 024 | (1 201) | |
Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés nettes de trésorerie acquise | (3 987) | - | (2 212) | |
FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT | (29 343) | (6 627) | (20 647) | |
OPERATIONS DE FINANCEMENT | ||||
Augmentation / (Réduction) de capital | - | - | - | |
(Achats) / Ventes nets d'actions propres | 1 198 | 3 790 | 6 399 | |
Augmentation / (diminution) des emprunts à long terme | (43 341) | (57 170) | (53 315) | |
Augmentation / (diminution) des découverts bancaires | (838) | (338) | 86 | |
Rachats d'intérêts minoritaires | (8 779) | (5 441) | (12 785) | |
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère | - | - | (36 414) | |
Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées | (841) | - | - | |
FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE FINANCEMENT | (52 601) | (59 159) | (96 030) | |
VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE | (32 592) | (36 149) | (17 485) | |
Incidence des variations des cours des devises sur la trésorerie | (1 195) | (5 662) | (10 140) | |
TRESORERIE A L'OUVERTURE | 137 267 | 164 892 | 164 892 | |
TRESORERIE A LA CLOTURE | 103 481 | 123 082 | 137 267 |
(1) L'acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles inclut au 30 juin 2018 une augmentation de 8,6 millions d'euros liée à la décision d'activer depuis ce premier janvier 2018 les coûts internes de développement. Pour plus de détails, se reporter à la note 5.2 des états financiers consolidés semestriels.
Ipsos résultats semestriels 2018
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Source: IPSOS via Globenewswire
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