* Accent sur l'oncologie, les maladies rares et les neurosciences * Plus de €300 mlns pour d'éventuelles opérations * Vise un chiffre d'affaires de plus de €3 mds en 2022 (Actualisé avec citations supplémentaires, détails, contexte) par Matthias Blamont PARIS, 14 mai (Reuters) - Ipsen IPN.PA est à l'affût d'opportunités de croissance externe pour renforcer son portefeuille de traitements expérimentaux, cette année et au-delà, a déclaré à Reuters le directeur général du laboratoire français. Le groupe, qui organise ce mardi une journée investisseurs, vise pour 2022 des ventes nettes consolidées d'environ 3,2 milliards d'euros et une marge opérationnelle des activités supérieure à 32%. Ces objectifs sont à comparer à un chiffre d'affaires de 2,22 milliards d'euros en 2018, en hausse de 20% à changes constants, et à une marge opérationnelle légèrement inférieure à 30%. "Nous allons continuer notre stratégie d'innovation externe. Nous sommes aujourd'hui très agressifs car nous voulons incorporer de nouveaux actifs au sein de notre organisation", a dit David Meek à Reuters. L'Américain, qui a pris ses fonctions en juillet 2016, a transformé la société française créée il y a 90 ans en un groupe plus international, en mettant notamment le cap sur les Etats-Unis, le marché le plus important et le plus rentable au monde pour le secteur pharmaceutique. CINQ NOUVELLES MOLÉCULES EN R&D Ipsen cherche à renforcer son portefeuille pour contrer la menace à long terme des génériques du Somatuline, son principal traitement contre le cancer. Le groupe dispose actuellement de cinq nouvelles molécules innovantes en développement clinique et de neuf soumissions réglementaires significatives prévues entre 2019 et 2022, a déclaré David Meek. Ipsen a annoncé en février le lancement d'une offre pouvant atteindre 1,31 milliard de dollars (1,15 milliard d'euros) sur la biotech canadienne Clementia Pharmaceuticals CMTA.O , spécialisée dans le traitement de maladies rares. Clementia a développé le palovarotène, une molécule pour le traitement des maladies osseuses rares, dont le groupe espère obtenir en 2020 une homologation auprès de la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis. "Nous avons la puissance financière nécessaire pour effectuer davantage de transactions cette année", a déclaré David Meek, citant l'oncologie, les maladies rares et les neurosciences comme les principaux secteurs thérapeutiques où le groupe souhaite continuer à se développer. En dépit des récentes valorisations élevées dans l'oncologie, David Meek estime disposer d'une taille suffisante pour se pencher sur des traitements ignorés par les grands groupes pharmaceutiques et présentant un potentiel de vente annuel de centaines de millions de dollars. Le laboratoire français dispose de plus de 300 millions d'euros pour d'éventuelles acquisitions et ce trésor de guerre devrait dépasser le milliard d'euros d'ici fin 2020. "Ce pourrait être une acquisition complète d'actifs, des contrats de licence ou des partenariats. Nous pouvons nous montrer opportunistes et sommes ouverts à la source de l'innovation", a déclaré le directeur général d'Ipsen. Le groupe a privilégié jusqu'à présent des opérations de taille moyenne au détriment de transactions de plusieurs milliards de dollars qui attirent davantage l'attention des autorités de régulation et des investisseurs. Outre une équipe de 30 personnes à l'affût d'opportunités, Ipsen s'est associé à des partenaires de capital-risque pour l'aider à trouver de nouveaux actifs. "Nous avons multiplié le nombre d'yeux et d'oreilles", a déclaré David Meek. (Bertrand Boucey et Claude Chendjou pour le service français)
Ipsen à l'affût d'opportunités, se fixe des objectifs pour 2022
information fournie par Reuters 14/05/2019 à 08:25
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