
Philippe Lazare est remplacé par un tandem : Bernard Bourigeaud (à gauche), président du conseil, et Nicolas Huss (à droite) directeur général. (© J.B. Mariou et DR)
L’éviction du PDG alimente les spéculations sur le futur du spécialiste de la monétique. De quoi tenter un pari en se positionnant sur le titre ? Pas sûr.
On aurait pu lui souhaiter un cadeau d’anniversaire plus agréable. Alors qu’il venait de fêter ses 62 ans, Philippe Lazare est débarqué, à six mois de l’échéance de son mandat de PDG du spécialiste de la monétique.
Le lancement d’un second avertissement sur résultats en à peine trois mois n’est sans doute pas étranger à sa démission, déposée à la demande du conseil d’administration. Des tensions sur le maintien de l’indépendance d’ Ingenico auraient aussi pesé dans la balance.
Suite au limogeage de Philippe Lazare, il a été décidé de séparer les fonctions de président et de directeur général, désormais assurées respectivement par Bernard Bourigeaud - le fondateur et ex-dirigeant d’ Atos qui est âgé de 74 ans - et par Nicolas Huss.
À 54 ans, cet ancien patron de Visa Europe était entré chez Ingenico comme directeur de la stratégie en juillet 2017, avant de devenir directeur général délégué un an plus tard.
Les investisseurs ont salué le départ de Philippe Lazare, artisan de la transformation d’Ingenico, un groupe dont le chiffre d’affaires est passé de 500 millions à 2,7 milliards d’euros en onze ans à coup d'acquisitions, et la capitalisation boursière de 700 millions à 4,2 milliards.
Vers un démantèlement du groupe ?Le marché spécule sur une réorganisation, voire un
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