(AOF) - Infotel a publié un chiffre d’affaires en recul de 5,6% à 79,1 millions d'euros au titre du premier trimestre de l'exercice 2024. L’activité Services du spécialiste de la transformation digitale des grands comptes en Europe est ressortie en baisse de 5,7 % principalement en raison de la réduction des budgets dans le secteur de la banque. L’activité Logiciels s'affiche en repli de 4,9 % à 3,2 millions d'euros. L’assemblée générale de l'entreprise a entériné le versement d’un dividende de 2 euros par action. Le paiement aura lieu le 31 mai après détachement du coupon le 29 mai.
Côté perspectives, Infotel "reste optimiste sur un retour de la croissance pour le second semestre de l'exercice".
Le groupe publiera le 31 juillet prochain (après clôture) son chiffre d'affaires du premier semestre 2024.
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En avant toute dans l'IA générative
Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).
L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe
Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.
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