Un site d'exploitation Imerys. (© Imerys)
Selon le rapport confidentiel d’une ONG révélé par Le Monde, les talibans prélèveraient une taxe sur la vente de talc en Afghanistan et au Pakistan. Un système corrompu qui leur aurait rapporté 22 millions d’euros en 2014.
Imerys est un des principaux producteurs mondiaux de cette pierre blanche utilisée dans les cosmétiques, dans la fabrication de peintures ou de papier. Pourtant, le français ne semble pas exposé à ce «scandale».
Contacté, le géant de la valorisation des minéraux nous a en effet indiqué ne détenir aucune mine ni mener aucune activité opérationnelle dans la région. Dans le talc, le groupe possède des actifs «seulement» en France (à Luzenac dans l’Ariège), en Australie, en Autriche, au Canada, en Italie et aux Etats-Unis. Le groupe achète du talc au Pakistan «pour des raisons techniques» mais dans des quantités très réduites représentant moins de 0,1% de la consommation totale du groupe.
Imerys évite de travailler avec les régions à risqueLe porte-parole de la société a également insisté sur le fait que son groupe évite historiquement au maximum de travailler dans des régions à risque, même lorsque cela oblige l’entreprise à renoncer à une source d’approvisionnement bon marché. Ce qui était manifestement le cas en Afghanistan/Pakistan.
Imerys ne devrait donc probablement pas être inquiété par ces révélations, que ce soit en termes financier
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