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GSK va contrôler la santé grand public de Pfizer et se scinder
information fournie par Reuters 19/12/2018 à 11:37

    * GSK et Pfizer combinent leurs activités de santé grand
public
    * La nouvelle coentreprise sera détenue à 68% par GSK
    * L'accord ouvre la voie à une future scission de GSK en 2
entités
    * Le titre GSK bondit de 7% à la Bourse de Londres

 (Actualisé avec conférence téléphonique, réaction en Bourse,
commentaires d'analystes)
    par Ben Hirschler
    LONDRES, 19 décembre (Reuters) - GlaxoSmithKline  GSK.L 
envisage de se scinder en deux activités - l'une pour les
médicaments sur ordonnance et les vaccins, l'autre pour les
produits en vente libre - après la création d'une nouvelle
coentreprise avec l'américain Pfizer  PFE.N  dans la santé grand
public.
    Cette réorganisation est l'initiative la plus audacieuse
prise par la directrice générale de GSK Emma Walmsley, qui
entend rationaliser le portefeuille du groupe pharmaceutique
britannique depuis qu'elle en a pris les rênes l’an dernier.
    Elle conduira à la création d'un géant de la santé grand
public avec une part de marché de 7,3%, loin devant ses
concurrents les plus proches, Johnson & Johnson  JNJ.N , Bayer
 BAYGn.DE  et Sanofi  SASY.PA , tous autour de 4%.
    Emma Walmsley avait jusqu'ici minimisé l’idée de scinder le
groupe, comme le réclamaient régulièrement certains
investisseurs.
    Elle a pourtant annoncé mercredi que GSK et Pfizer
fusionneraient leurs activités de santé grand public dans une
coentreprise dont le chiffre d'affaires cumulé atteindra 9,8
milliards de livres sterling (plus de 10 milliards d'euros).
Cette coentreprise sera détenue à 68% par GSK, dans le cadre
d'une transaction intégralement en actions.
    Cet accord, a ajouté GSK, jettera les bases de la création
de deux nouvelles entreprises mondiales basées au Royaume-Uni,
l'une centrée sur les produits pharmaceutiques et les vaccins et
l'autre sur les soins de santé grand public, qui verront le jour
dans les trois ans suivant la conclusion de la transaction.
    Pour Pfizer, l’accord résout le problème de l'avenir de sa
division de santé grand public, qui comprend les analgésiques
Advil et les vitamines Centrum, après ses vaines tentatives pour
la vendre cette année.
    GSK, dont les produits de santé sans ordonnance comprennent
le dentifrice Sensodyne ou encore l'analgésique Panadol, s’était
retiré de la procédure d’enchères lancée par Pfizer. Mais Emma
Walmsley a déclaré que la possibilité de passer un accord
uniquement en actions avait ouvert la voie à l'opération
annoncée mercredi.
    "C'est quelque chose que nous avons pu faire rapidement et
tranquillement", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de
presse téléphonique. "Cet accord est l'occasion de renforcer
deux activités : une entreprise leader dans le secteur de la
santé grand public et une nouvelle société GSK axée sur les
produits pharmaceutiques et les vaccins."
    
    CRISTALLISER LA VALEUR
    Le marché a bien accueilli la nouvelle et l'action GSK
gagnait 7% dans la matinée à la Bourse de Londres, un bond que
la valeur n'avait plus connu depuis neuf ans sur une séance.
    "Nous voyons la raison stratégique (de l'opération) avec des
économies de coûts et la possibilité de cristalliser la valeur
(...)", ont commenté les analystes de Jefferies.   
    La coentreprise avec Pfizer devrait générer des économies de
coûts annuelles de 500 millions de livres d'ici 2022, pour un
total des coûts décaissés attendus de 900 millions et des
charges hors caisse de 300 millions. GSK prévoit des cessions
d’environ un milliard de livres.
    Emma Walmsley a déclaré qu'un impact sur les emplois serait
inévitable mais qu'il était également possible de réaliser des
économies de coûts dans toute la chaîne d'approvisionnement.
    La transaction avec Pfizer devrait améliorer le bénéfice
ajusté et les flux de trésorerie disponibles au cours du premier
exercice complet suivant sa finalisation, ce qui aura lieu au
second semestre 2019, selon GSK.
    Pfizer, qui a déjà avec GSK une coentreprise de longue date
dans le traitement du sida, a déclaré que la transaction serait
légèrement relutive chacune des trois premières années suivant
sa finalisation.
    GSK a pris du retard sur ses concurrents dans le
développement de médicaments à gros potentiel de chiffre
d'affaires et n'a guère participé ces dernières années aux
opérations de M&A dans le secteur.
    Mais les temps ont changé. GSK a racheté cette année la part
de Novartis  NOVN.S  dans leur coentreprise de santé grand
public pour 13 milliards de dollars (11,4 milliards d'euros). 
    Ce mois-ci, le laboratoire britannique s'est entendu avec
Unilever  ULVR.L  UNc.AS  pour lui vendre son lait malté
Horlicks et d'autres produits de nutrition très présents en Inde
pour 3,3 milliards d'euros et a accepté de débourser 5,1
milliards de dollars pour racheter la biotech américaine Tesaro
 TSRO.O , spécialisée dans l'oncologie.   
    Pour rassurer les investisseurs sur sa solidité financière,
GSK a étendu sa garantie sur le dividende en déclarant qu'il
comptait verser des dividendes inchangés de 80 pence par action
pour 2019.
    GSK était conseillé par Citi, JP Morgan Cazenove et
Greenhill, tandis que Centerview, Guggenheim et Morgan Stanley
agissaient pour Pfizer.

    <^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
GSK vs Pfizer en Bourse en 2018    https://tmsnrt.rs/2Sc4Wli
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Avec Paul Sandle, Bertrand Boucey et Dominique Rodriguez pour
le service français)
 

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