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Gestion : la crise du coronavirus creuse les inégalités de revenus, selon CPR AM
information fournie par Reuters 08/06/2020 à 14:45

PARIS, 8 juin (Reuters) - La crise du coronavirus va accroître les inégalités de revenus et placer ce thème au coeur du débat politique, en particulier dans la perspective de l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis, dit-on chez CPR AM.

En mettant une bonne partie de l'économie mondiale à l'arrêt, la pandémie a fait exploser un peu partout le chômage, première source d'inégalités de revenus, écrit Bastien Drut, stratégiste senior pour la société de gestion, dans une note publiée lundi.

La crise pourrait ainsi plonger 60 millions de personnes dans l'extrême pauvreté selon une estimation de la Banque mondiale citée dans la note.

Le chômage a déjà beaucoup monté dans les pays développés, où les destructions d'emplois concernent de façon disproportionnée les emplois à bas revenus, souligne Bastien Drut.

Le problème de la rémunération dans les secteurs essentiels

"Certes, une partie importante des destructions d'emplois est temporaire mais la crise du coronavirus laissera derrière elle une augmentation permanente des inégalités de revenus", écrit-il.

Ce thème animera la campagne électorale aux Etats-Unis, où le démocrate Joe Biden a promis l'augmentation du salaire minimum, à 15 dollars de l'heure contre 7,25 dollars actuellement, poursuit le stratégiste de CPR AM.

"Un tel tournant politique aux Etats-Unis, après plusieurs décennies de montée des inégalités pourrait exercer un effet d'entraînement sur les autres pays développés", écrit-il.

La crise du coronavirus a également mis sur la table le problème de la rémunération dans les secteurs "essentiels", à commencer par la santé, et relancé le débat sur l'instauration d'un revenu universel, poursuit le texte.

Les écarts de rémunération au sein des entreprises pourraient également devenir un thème central dans les prochains mois, selon Bastien Drut.

"La pression des investisseurs institutionnels, de plus en plus sensibles aux pratiques des entreprises, pourrait pousser celles-ci à revoir leurs politiques de rémunération", écrit-il.

(Patrick Vignal, édité par)

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