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GESTION 2021-Les marchés doivent penser l'impensable-Fidelity
information fournie par Reuters 26/11/2020 à 12:15

PARIS, 26 novembre (Reuters) - L'année 2021 mettra les investisseurs au défi de penser différemment dans un monde en pleine mutation dans lequel les vieux modèles ne fonctionnent plus, dit-on chez Fidelity International.

La crise du coronavirus en a surpris plus d'un parce qu'elle ne ressemble en rien aux précédentes, a déclaré jeudi Romain Boscher, directeur monde des investissements actions pour la société de gestion, lors d'une conférence en ligne.

"On a notamment vu le revenu des ménages progresser, en particulier aux Etats-Unis mais également dans d'autres pays, en période de récession", a-t-il dit.

"Il faut penser l'impensable dans la période actuelle parce qu'elle ne peut être comparée à aucune période passée."

Dans ce contexte l'exubérance des marchés peut paraître exagérée mais elle n'est pas irrationnelle, selon lui.

L'allocation d'actifs à l'ancienne, avec des portefeuilles simplement équilibrés entre actions et obligations, ne suffit plus et il faut désormais identifier les gagnants et les perdants, non seulement entre les secteurs mais également au sein d'un même secteur, a-t-il dit.

"On assiste clairement à une reprise au profil en K mais, même dans les secteurs les plus touchés, certains acteurs ont réussi à tirer leur épingle du jeu", a-t-il ajouté.

"Il faut raisonner en termes d'objectifs, de croissance durable et soutenable et de recherche de rendement."

Tout ne changera pas pour autant et l'environnement devrait demeurer favorable aux actions, en raison notamment du maintien de politiques monétaires et budgétaires accommodantes, selon Romain Boscher.

"Les actions demeurent, dans le monde coté, la source de revenus ultime", a-t-il dit.

Sur le plan macroéconomique, les investisseurs doivent s'adapter à une tendance structurelle au déclin de la croissance, a-t-il poursuivit.

Le bruit de fond politique joue quant à lui un rôle assez modeste sur les marchés financiers, a-t-il ajouté en référence à la volatilité passagère ayant entouré l'élection présidentielle américaine.

(Patrick Vignal, édité par Jean-Michel Bélot)

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