Malgré la déception du marché, l'étude Golden Golden apporte assez d’éléments pour justifier une poursuite du développement du GFT505. (© Simon A.)
Le 26 mars, la biotech lilloise a publié les résultats de son étude Golden, un essai clinique intermédiaire (phase IIb) qui évaluait son candidat-médicament, le GFT505, dans la stéatose hépatique non alcoolique (Nash). Dans un langage ardu, le communiqué explique que l’étude n’a pas «satisfait à son objectif principal», mais que, après certaines corrections statistiques, le critère est finalement atteint. Les investisseurs bouillaient d’impatience, le communiqué est tiède : l’accueil boursier fut glacial. Le titre a perdu 44% le 27 mars. Depuis le cours s’est stabilisé autour de 33 euros, soit une capitalisation de près de 800 millions d’euros.
Bloc "A lire aussi"L'étude Golden était mal «fagotée» : sélection des patients trop large, essai trop court, dose trop faible, trop de centres cliniques. Ce n’est qu’au prix d’ajustements statistiques qu’une efficacité a pu être démontrée.
A l’occasion d’une conférence destinée à la communauté financière le 1er avril dernier, la société a présenté quelques données complémentaires. GFT505 se révèle ainsi particulièrement efficace sur les patients les plus gravement atteints (stade de 6 à 8 dans l’état d’avancement de la nash, sur une échelle de 8). Il confirme aussi l’excellent profil de protection cardio-métabolique du produit. Un élément important, car
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