Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Geneuro : le destin de GNBAC1 dans les mains de Servier
information fournie par Biotech Finances 27/03/2018 à 19:00

Le laboratoire Servier a une option de licence sur GNBAC1 dans la sclérose en plaques. Sa décision va jouer pour beaucoup dans l'avenir du candidat-médicament. (crédits : Adobe Stock)

Le laboratoire Servier a une option de licence sur GNBAC1 dans la sclérose en plaques. Sa décision va jouer pour beaucoup dans l'avenir du candidat-médicament. (crédits : Adobe Stock)

L’action de la biotech genevoise s’est envolée lundi 26 mars, avant de perdre un peu d’altitude mardi. Geneuro et son partenaire Servier, ont publié les résultats à douze mois de l’étude clinique CHANGE-MS, qui évaluait son produit phare GNbCA1 dans la sclérose en plaques rémittente récurrente (RRMS, la forme la plus courante de la maladie).

Fin août, les résultats à six mois de cette même étude avaient déçu et fait plonger le titre de 65% en une séance. Les dirigeants avaient alors juré alors que les données à douze mois changeraient la donne. Promesse tenue, en partie au moins. Sur un an, le produit démontre des effets statistiquement significatifs sur plusieurs critères relatifs à la «neuroprotection», dont l’atrophie du cerveau (mesure du volume du cortex et du thalamus), la destruction des tissus du cerveau (mesure des lésions hypo-intenses T1) et une tendance positive sur la remyélinisation (mesure du ratio de transfert d’aimantation). En revanche, le critère principal n’est toujours pas atteint, celui de la neuro-inflammation, c’est à la dire la réduction du nombre de lésions cérébrales provoquées par les «poussées».

Un potentiel dans des formes plus rares de sclérose en plaques

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune caractérisée par les attaques périodiques (poussées) du système immunitaire contre les cellules responsables de la production de myéline. Elle est aujourd’hui traitée par des médicament dits immuno-modulateurs ou des immunosuppresseurs, qui agissent sur les attaques du système immunitaire, mais au prix d’effets secondaires importants et avec une efficacité limitée dans le temps. «La perspective pour GNBAC1 d’entrer en concurrence frontale avec les médicaments leader dans cette indication (Aubagio, Gylenia, Tecfidera, Lemtrada, Ocrevus, etc.) semble limitées ; en revanche le produit pourrait se faire une place dans d’autres types plus rares de sclérose en plaques, comme la forme secondaire progressive caractérisée par des poussées plus rares mais une neuro-dégénerescence constante, contre laquelle GNBAC1 semble présenter un intérêt. Il pourrait aussi être développé dans la RRMS en combinaison avec les produits existants, pour compléter leur action», explique un analyste parisien.

Mais il faudra connaître les données détaillées de l’essai pour évaluer vraiment la chance de réussite de GNBCA1 dans d'autres indications. Aux incertitudes cliniques s’ajoutent les questions règlementaires : «Aujourd’hui le critère principal de réussite d’un essai clinique dans la RRMS est la fréquence des "relapses" (poussées), dans la forme secondaire progressive, le terrain est moins bien balisé», poursuit l’analyste.

Servier sera le premier à donner une réponse à ces lourdes interrogations. Le laboratoire français a une option de licence sur GNBAC1 dans la sclérose en plaques. L’accord prévoit, outre un paiement immédiat de 15 millions d’euros, le financement d’une phase III, que Geneuro ne peut s’offrir. La réponse de Servier est attendue avant la fin de l’année. C’est à quitte ou double.

Biotech Finances - «Biotech Finances est un média spécialisé sur l'écosystème francophone des biotechs et des medtechs»

Valeurs associées

0,16 EUR Euronext Paris +32,24%

Cette analyse a été élaborée par Biotech Finances et diffusée par BOURSORAMA le 27/03/2018 à 19:00:18.

Agissant exclusivement en qualité de canal de diffusion, BOURSORAMA n'a participé en aucune manière à son élaboration ni exercé aucun pouvoir discrétionnaire quant à sa sélection. Les informations contenues dans cette analyse ont été retranscrites « en l'état », sans déclaration ni garantie d'aucune sorte. Les opinions ou estimations qui y sont exprimées sont celles de ses auteurs et ne sauraient refléter le point de vue de BOURSORAMA. Sous réserves des lois applicables, ni l'information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne sauraient engager la responsabilité BOURSORAMA. Le contenu de l'analyse mis à disposition par BOURSORAMA est fourni uniquement à titre d'information et n'a pas de valeur contractuelle. Il constitue ainsi une simple aide à la décision dont l'utilisateur conserve l'absolue maîtrise.

BOURSORAMA est un établissement de crédit de droit français agréé par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (« ACPR ») et par l'Autorité des Marchés Financiers (« AMF ») en qualité de Prestataire de services d'investissement et sous la surveillance prudentielle de la Banque Centrale Européenne (« BCE »).

Conformément à la réglementation en vigueur, BOURSORAMA établit et maintient opérationnelle une politique de gestion des conflits d'intérêts et met en place des mesures administratives et organisationnelles afin de prévenir, identifier et gérer les situations de conflits d'intérêts eu égard aux recommandations d'investissement diffusées. Ces règles contiennent notamment des dispositions relatives aux opérations financières personnelles afin de s'assurer que les collaborateurs de BOURSORAMA ne sont pas dans une situation de conflits d'intérêts lorsque Boursorama diffuse des recommandations d'investissement.

Le lecteur est informé que BOURSORAMA n'a aucun conflit d'intérêt pouvant affecter l'objectivité des analyses diffusées. A ce titre, le lecteur est informé qu'il n'existe pas de lien direct entre les analyses diffusées et les rémunérations variables des collaborateurs de BOURSORAMA. De même, il n'existe pas de liens financiers ou capitalistiques entre BOURSORAMA et les émetteurs concernés, en dehors des engagements contractuels pouvant régir la fourniture du service de diffusion.

Il est rappelé que les entités du groupe Société Générale, auquel appartient BOURSORAMA, peuvent procéder à des transactions sur les instruments financiers mentionnés dans cette analyse, détenir des participations dans les sociétés émettrices de ces instruments financiers, agir en tant que teneur de marché, conseiller, courtier, ou banquier de ces instruments, ou être représentées au conseil d'administration de ces sociétés. Ces circonstances ne peuvent en aucune manière affecter l'objectivité des analyses diffusées par BOURSORAMA.

4 commentaires

  • 06 janvier 11:29

    Servier a dit niet


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.