(AOF) - GeNeuro annonce déposer ce jour au Tribunal de première instance de Genève une requête de "sursis concordataire" pour restructurer ses dettes et trouver des solutions pour la continuité de ses activités. Cette biotech développant de nouveaux traitements pour les maladies neurodégénératives et auto-immunes, telles que la sclérose en plaques (SEP), la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et les conséquences neuropsychiatriques sévères du Covid-19 (post-COVID ou COVID-Long.
Cette décision fait suite à l'annonce, le 28 juin 2024, que l'essai clinique de phase 2 GNC-501, testant le temelimab contre un placebo chez des patients souffrant de syndromes neuropsychiatriques post-COVID-19, n'avait pas atteint le critère principal de l'étude, ni la majorité des critères d'évaluation secondaires. Elle a été prise "compte tenu du surendettement de la société et après une analyse approfondie de la situation, en ce compris les mesures d'économies de coûts annoncées le 28 juin 2024".
Pendant la période de sursis concordataire, Geneuro engagera des négociations avec ses créanciers, tout en poursuivant la recherche de moyens pour "se recapitaliser, faire progresser et/ou monétiser ses actifs en cours de développement, ciblant la sclérose en plaques et la sclérose latérale amyotrophique".
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L'oncologie, priorité des géants pharmaceutiques
La déconvenue boursière de Sanofi enregistrée fin octobre 2023 souligne le nouveau cap pour le groupe, qui a dorénavant fixé l'oncologie comme priorité numéro 1. Les efforts sur ce segment, où les thérapies avancent le plus vite, impliquent notamment des investissements en R&D qui pèsent sur la rentabilité. Sanofi a donc annoncé une baisse de son bénéfice par action en 2024 et l'abandon de son objectif d'une marge opérationnelle de 32 % en 2025. Merck vient, lui, de dévoiler une nouvelle alliance. Il va verser jusqu'à 22 milliards de dollars au groupe japonais Daiichi Sankyo dans le cadre d'un partenariat sur des traitements expérimentaux contre le cancer. Si certains experts estiment que les États-Unis représentent près de la moitié des dépenses mondiales d'oncologie (médicaments et traitements), soient 196 milliards de dollars en 2022, les dépenses chinoises dans ce domaine ont plus que doublé en cinq ans, passant de 5 à 11,8 milliards de dollars.
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