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GB-Johnson veut un "thatchérisme sous stéroïdes", selon Corbyn
information fournie par Reuters 05/11/2019 à 15:21

    HARLOW, Angleterre, 5 novembre (Reuters) - Le Premier
ministre britannique Boris Johnson cherche à tirer parti du
Brexit pour imposer un "thatchérisme sous stéroïdes", a affirmé
mardi Jeremy Corbyn, chef de file du Parti travailliste. 
    Les Britanniques sont appelés aux urnes le 12 décembre pour
des législatives anticipées qui pourraient changer totalement la
donne, aussi bien en ce qui concerne la sortie de l'Union
européenne que les orientations politiques de la cinquième
puissance économique mondiale. 
    Les conservateurs disposent d'une avance confortable dans
les intentions de vote, mais les divisions internes liées au
Brexit pourraient leur coûter cher et favoriser le Labour.
    "Ce que veulent Boris Johnson et les conservateurs, c'est
détourner le Brexit pour imposer un thatchérisme sous
stéroïdes", a déclaré Jeremy Corbyn, évoquant la politique
ultralibérale que Margaret Thatcher a mise en oeuvre dans les
années 80, lors d'un rassemblement électoral à Harlow, dans les
faubourgs du nord-est de Londres.
    "Voter pour les conservateurs de Johnson, c'est vendre notre
NHS à Trump", a-t-il poursuivi, accusant le chef du gouvernement
sortant de vouloir céder une partie du Système de santé national
aux laboratoires pharmaceutiques américains, dans le cadre d'un
accord commercial avec les Etats-Unis censé compenser le retrait
du Marché unique. 
    "Ils veulent un nivellement par le bas des réglementations
et des protections. Ils veulent nous amener à un modèle
économique encore plus libéral que celui des Etats-Unis", a
insisté le dirigeant travailliste.
    
    RÉGLER LE BREXIT EN SIX MOIS
    Boris Johnson a assuré à plusieurs reprises que le NHS ne
ferait pas partie des négociations commerciales avec les
Etats-Unis. Les allégations de Jeremy Corbyn sont "les plus
ridicules que j'ai entendues en 52 ans d'existence", a réagi
Michael Gove, l'un des ténors du gouvernement sortant. 
    Jeremy Corbyn a jusqu'ici résisté aux pressions de certains
de ses lieutenants qui veulent le voir opter clairement pour le
maintien au sein de l'Union européenne.
    "Les gens m'accusent parfois de m'adresser aux deux camps
dans le débat sur le Brexit (...) Vous savez quoi ? Ils ont
raison. Pourquoi voudrais-je parler uniquement à une moitié du
pays ?" s'est-il interrogé mardi.
    Le chef de file de l'opposition propose de renégocier
l'accord conclu fin octobre pour conserver des liens économiques
étroits avec les "27" et mieux garantir les droits des salariés,
Il le ferait ensuite approuver dans le cadre d'un nouveau
référendum. Six mois seraient selon lui suffisants pour "régler
le Brexit".

 (Kylie MacLellan, Jean-Philippe Lefief pour le service
français)
 

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