(AOF) - Gap est attendu en hausse de 25% en avant-Bourse après avoir relevé ses prévisions de chiffre d'affaires annuel tandis que ses résultats du premier trimestre ont été supérieurs au consensus. La firme de San Francisco affiche un BPA de 41 cents (contre 14 cents de consensus) et un profit opérationnel de 205 millions de dollars, en croissance de 3% en données publiées comme en comparable. Son chiffre d'affaires net pour le trimestre clos le 4 mai s'est élevé à 3,39 milliards de dollars, dépassant de peu l'estimation moyenne des analystes, qui était de 3,29 milliards de dollars.
Il a progressé de 3% à données comparables.
La marge brute du premier trimestre a augmenté de 410 points de base pour atteindre 41,2 %.
L'entreprise prévoit désormais une légère augmentation des ventes annuelles par rapport à l'année dernière, alors qu'elle s'attendait auparavant à des ventes à peu près stables.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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