
Gaël Bodénès, directeur général de Bourbon. (© Boubon)
Ingénieur naval, Gaël Bodénès est diplômé de l’École nationale supérieure des études techniques d’armement. Il débute sa carrière à la Direction générale de l’armement avant de rejoindre Bourbon en 2002 en tant que coordinateur marketing. Jacques de Chateauvieux, aujourd’hui président du conseil d’administration, lui a cédé le poste de directeur général en mars dernier.
Malgré la remontée du prix du pétrole, Bourbon continue à enregistrer de lourdes pertes. Qu’est-ce qui explique cette situation ?
Gaël Bodénès :
Les trois métiers de
Bourbon
, que ce soit dans le transport de passagers, de marchandises ou dans l’aide à la pose d’infrastructures sous-marines (subsea), sont exposés au marché de la production pétrolière offshore.
Ce segment a une position retardée sur le cycle, c’est-à-dire qu’il est touché en dernier lors de l’éclatement d’une crise. Et ce d’autant plus qu’en 2014 nous possédions des contrats pluriannuels, offrant de la visibilité pour deux, trois, voire cinq ans. L’effondrement du cours de l’or noir de 2014-2015 n’a donc commencé à affecter nos résultats qu’en 2016.
Revers de la médaille, notre industrie est également la dernière à repartir quand le marché rebondit. La récente augmentation du prix du Brent a redonné des marges de manœuvre aux compagnies pétrolières,
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