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G7-Paris a "bon espoir" que Washington signe la charte internet à Biarritz
information fournie par Reuters 24/08/2019 à 19:16

 (Actualisé avec source américaine §§5-6)
    BIARRITZ, 24 août (Reuters) - La France a renoncé pour des
questions "logistiques et diplomatiques" à faire venir les
plateformes en ligne à Biarritz en l'absence de Donald Trump
vendredi, mais elle ne doute pas qu'elles signeront la charte
"pour un internet, ouvert, libre et sûr" et a "bon espoir" que
les Etats-Unis rejoignent l'initiative lundi au G7, a déclaré
samedi Cédric O.
    "L'idée initiale était de faire venir les plateformes à
Biarritz mais jusque-là les Etats-Unis étaient contre la
signature de la charte donc diplomatiquement c'était sensible de
faire venir vendredi à Biarritz des plateformes américaines et
de signer quelque chose alors que le président américain n'est
pas là", a dit le secrétaire d'Etat français au Numérique à
quelques journalistes. "Il n'y aucun doute sur le fait que les
réseaux sociaux signeront la charte". 
    "Les plateformes ont joué le jeu et se sont engagées sur la
charte, l'ensemble des pays participants également, la question
qui se pose aujourd'hui et qui serait un grand progrès, ce
serait la participation des Etats-Unis", a-t-il ajouté. "Nous
sommes encore en train de discuter avec eux et nous avons bon
espoir qu'ils puissent être à bord de cette initiative, qu'ils
puissent signer la charte lundi".    
    Selon une source citée par Europe 1, Donald Trump aurait
fait pression sur les plateformes en ligne (Google  GOOGL.O ,
Facebook  FB.O ...) pour qu'elles ne viennent pas à Biarritz, en
"rétorsion à la taxe française sur le numérique dénoncée par
Washington". 
    Interrogé à ce sujet, un haut responsable de
l'administration Trump a assuré samedi qu'"aucune pression"
politique n'avait été exercée sur les compagnies américaines
concernées. 
    "Deux ou trois entreprises nous ont simplement dit qu'elles
avaient le sentiment de se faire forcer la main par la France
pour rejoindre" l'initiative, a-t-il dit à Reuters. La Maison
blanche, a-t-il poursuivi, continue quant à elle d'évaluer la
charte qui a "assurément ses mérites". 
    Voulue par la présidence française du G7 qui souhaite
qu'elle soit signée par les gouvernements, le secteur privé et
la société civile, la charte "pour un internet ouvert, libre et
sûr" doit permettre de lutter contre les contenus haineux, le
cyber harcèlement et le terrorisme en ligne".
    Selon l'Elysée, elle s'inscrit dans la continuité de
l'"appel de Christchurch" - lancé en mai par vingt-six pays et
géants d'Internet - en "élargissant le périmètre des engagements
pris par les plateformes, en matière de retrait des contenus, de
modération, de transparence et d’accompagnement des victimes.

 (Marine Pennetier avec Jeff Mason, édité par Elizabeth Pineau)
 

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2 commentaires

  • 25 août 05:14

    du vrai orwell


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