PARIS, 3 février (Reuters) - Un mouvement de grève à l'appel de la CGT perturbait mercredi le fonctionnement des raffineries françaises de Total TOTF.PA , a-t-on appris auprès d'un délégué du syndicat.
La CGT a lancé un appel à la grève pour les journées de mercredi et jeudi afin de protester contre le projet de transformation de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) de Total en une plate-forme "zéro pétrole", qui se traduira par 135 suppressions de postes sur le site selon le groupe.
Thierry Defresne, délégué syndical central CGT Total Raffinage Pétrochimie, a indiqué que les raffineries de Normandie (à Gonfreville en Seine-Maritime), La Mède (Bouches-du-Rhône), Feyzin (Rhône) et Donges (Loire-Atlantique) étaient en grève depuis mercredi matin, de même que le site des Flandres près de Dunkerque (Nord).
Les salariés de la raffinerie de Grandpuits, qui est à l'arrêt depuis mi-novembre, ont par ailleurs reconduit jusqu'au 11 février la grève qu'ils ont commencée début janvier.
"Aucun produit ne sort (de ces sites)", a ajouté Thierry Defresne.
Total a de son côté fait savoir que, à la suite de l'appel à la grève, les expéditions de produits pourraient être perturbées dans certaines de ses raffineries, ajoutant toutefois qu'il continuerait à assurer les approvisionnements de son réseau de station-service et de ses clients.
Thierry Defresne a précisé que les taux de grévistes dans les équipes d'exploitation s'établissaient à 50% au raffinage et 40% à la pétrochimie en Normandie ; à 40% à La Mède ; à 100% dans le raffinage, 60% à la pétrochimie et 70% aux expéditions à Feyzin et à 100% sur le site des Flandres.
(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)
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