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France : « Les marchés n'ont pas fini de surprendre »
information fournie par H24 Finance pour Boursorama 14/04/2017 à 09:46

À l'approche du premier tour des élections présidentielles, l'équipe de recherche économique d'Amundi a publié une étude détaillée sur le comportement des actions françaises en fonction des différents gouvernements en place depuis 1974.

Les élections françaises approchent mais les marchés financiers ne paniquent pas. Preuve en est : le CAC 40 s'est installé depuis la fin mars au-dessus des 5.000 points et le taux d'emprunt à 10 ans français reste en-dessous de 1%, en conservant une volatilité réduite.

Sans revenir sur l'actualité politique du moment, déjà largement commentée, l'équipe de recherche économique d'Amundi préfère prendre du recul et observer les évolutions du marché français sur une longue période en fonction des alternances politiques.

« Alors que la question politique, habituellement secondaire, est redevenue d'actualité pour les marchés, il est intéressant d'observer la manière dont les actions françaises se sont comportées sous les différentes majorités depuis 1974 » explique Ibra Wane, stratégiste et économiste chez Amundi.

De manière contre-intuitive, le stratégiste remarque qu'« empiriquement, on constate que le marché français performe généralement mieux sous des gouvernements de gauche, y compris en période de cohabitation, que de droite. Et ce, aussi bien en valeur absolue qu'en relatif face aux autres marchés européens ».

Amundi publie ainsi le graphique suivant, basé sur les variations de l'indice MSCI France depuis 1974, dont les évolutions sont légèrement différentes de celles du CAC 40 :

L'élection de 2017 pourrait néanmoins déboucher sur la formation d'un gouvernement moins classique que par le passé. « La possible victoire d'un candidat "de droite et de gauche" constituerait un cas de figure inédit » remarque ainsi Ibra Wane.

Les variations boursières en France sont, en réalité, naturellement beaucoup plus influencées par l'évolution de la conjoncture économique mondiale que par le gouvernement en place dans l'Hexagone. Les impacts de la crise des subprimes (2008), de la crise de la zone euro (2011) ou du récent Trump trade (20016-2017) ont à l'évidence un très fort impact sur ces données agrégées. Difficile, donc, d'en tirer de véritables conclusions.

Xavier Bargue
H24 Finance

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