La consommation, qui représente plus de 50% du PIB dans l'Hexagone, devrait rebondir de 4,1% en 2021 et de 8,1% en 2022. (© AFP)
L'économie française rebondira moins fortement qu'espéré l'an prochain. La consommation des ménages sera déterminante. Le niveau de PIB d'avant crise ne devrait pas être retrouvé avant mi-2022.
La convalescence va durer. En plus d'abaisser sa prévision de croissance pour 2020 de -8,6% à -9,3%, la Banque de France ne table plus que sur un rebond de 4,8% en 2021, contre de 7,4% auparavant.
Pour sa part, l'Insee prédit une chute du PIB de 9% cette année et une hausse d'environ 5% l'an prochain. La deuxième vague de Covid-19 a eu raison du regain d'optimisme suscité par le rebond spectaculaire de l'économie française au troisième trimestre (+18,7%).
Certes, le second confinement a été moins dévastateur que le premier. «Au quatrième trimestre, [la] perte d’activité [serait] de l’ordre de 6%, bien inférieure à celle proche de 14% enregistrée au deuxième trimestre», souligne une étude de Véronique Janod, économiste France chez Natixis.
Retour à la normale... mi-2022L'économie ne devrait pas pour autant retrouver son niveau d'avant-crise avant mi-2022, soit six mois plus tard qu'escompté. Le scénario central de la Banque de France et de l'Insee suppose de surcroît une maîtrise de la pandémie suffisante pour éviter un troisième confinement.
Ce n'est pas garanti et l'institution monétaire n'exclut pas qu'une forte dégradation du contexte sanitaire, par exemple à cause d'un déploiement trop lent des vaccins, fasse encore reculer le PIB de 1% en 2021.
Quoi qu’il en soit, la reprise reposera surtout sur la
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