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France-La filière renouvelable veut des objectifs plus ambitieux
information fournie par Reuters 16/04/2019 à 11:13

    PARIS, 16 avril (Reuters) - La France s'est fixé des
objectifs trop timides en matière d'éolien en mer et de biogaz
et doit revoir sa copie, a estimé mardi le syndicat des énergies
renouvelables (SER).
    L'association professionnelle a précisé dans un communiqué
qu'elle prônait au minimum 1 gigawatt (GW) par an d'éoliennes en
mer engagés par appels d'offres sur la période 2019-2024, soit
au total quelque 2,25 GW de plus que prévu dans le cadre du
projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE),
présenté fin janvier et actuellement soumis à consultation.
    Dans le détail, le SER demande deux projets en mer posés de
plus et trois projets flottants supplémentaires alors que le
gouvernement a programmé au total six appels d'offres
représentant 2,5 à 3 GW d'éoliennes en mer posées et 0,75 à 1 GW
d'installations flottantes d'ici à 2024.  
    Le syndicat souhaite en outre la confirmation des objectifs
de 8 térawatts-heure de biogaz injectés en 2023 et de 10% dans
les réseaux en 2030 alors que la PPE a pour le moment revu à la
baisse les ambitions de la France en visant 7% dans la
consommation de gaz en 2030 tout en exigeant de la filière des
baisses de coûts qu'elle juge irréalistes.
    En matière d'éolien terrestre et de solaire photovoltaïque,
le SER juge les objectifs de la PPE "à la hauteur des enjeux"
mais déplore l'absence d'autorité environnementale depuis
décembre 2017 et demande que son rétablissement soit traité "de
manière prioritaire" afin que l'instruction des projets ne
risque pas d'être ralentie ou bloquée.
    Le SER juge en outre "fondamental" que le gouvernement, à
l'issue du "grand débat", "donne rapidement de la visibilité sur
l'évolution de la contribution climat-énergie" après l'abandon
de la hausse de la taxe carbone pour 2019.
    "Je suis convaincu qu'on n'atteindra aucun de nos objectifs
si on ne rétablit pas la progression de la taxe carbone", a
déclaré le président du syndicat, Jean-Louis Bal, lors d'une
conférence de presse.
    Pour rendre cette taxe acceptable, a-t-il ajouté, elle doit
notamment être affectée en premier lieu aux consommateurs très
dépendants des combustibles ou carburants fossiles, ainsi qu'aux
collectivités qui se voient confier des responsabilités, mais
sans moyens, en matière de transition énergétique.
    Le gouvernement prévoit d'engager 30 milliards d'euros de
soutiens publics supplémentaires sur la période 2018-2028 - qui
seront investis en 20 ans et s'ajouteront à des dépenses déjà
programmées de 95 milliards - afin d'augmenter la production
d'électricité renouvelable de la France de 100 térawatts-heure
par an.
    Le décret sur la PPE interviendra après l'adoption du projet
de loi sur l'énergie et le climat, qui doit être examiné au
Parlement à partir du mois de juin.

 (Benjamin Mallet, édité par Benoît Van Overstraeten)
 

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1 commentaire

  • 19 avril 11:53

    Plus ambitieux = plus cher pour les consommateurs (CSPE) !


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