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France-L'Elysée enterre le projet immobilier EuropaCity
information fournie par Reuters 07/11/2019 à 18:31

 (Actualisé avec réaction d'Alliages et Territoires, §3-4)
    PARIS, 7 novembre (Reuters) - L'Elysée a annoncé jeudi
l'abandon d'EuropaCity, un projet de parc d'activités géant au
nord de Paris contre lequel s'élevaient des élus locaux et des
associations de défense de l'environnement.
    Porté par Alliages et Territoires, filiale française de
Ceetrus, la branche immobilier du groupe Auchan et du chinois
Wanda, EuropaCity était un projet de 3,1 milliards d'euros,
programmé pour être opérationnel en 2027 à Gonesse (Val-d'Oise).
    Le groupe déplore dans un communiqué "une erreur qui porte
préjudice à l'avenir du Val-d'Oise", estimant que le projet
aurait pu créer 10.000 emplois.
    "Cette décision est incohérente avec la volonté du
gouvernement d’attirer des investisseurs en France, car il n'y a
pas d'investissements sans confiance dans la stabilité de la
position de l'Etat et dans l'application de règles communes pour
tous", juge-t-il.
    Pour l'Elysée, "c'était un projet daté et qui ne correspond
pas aux aspirations de nos concitoyens, ça ne correspond plus à
la manière de consommer d'aujourd'hui ou de demain".
    Emmanuel Macron a confié à François Rol-Tanguy, ancien
directeur de l'association l'Atelier parisien d'urbanisme, une
mission censée concevoir un "projet alternatif" en concertation
avec les élus locaux, précise-t-on de même source.
    Cette décision met fin à un long feuilleton judiciaire.
    Les nombreux opposants à ce projet gigantesque, d'une
envergure inégalée en Ile-de-France, se recrutaient parmi les
élus locaux, les agriculteurs, de multiples associations et même
l'ex-ministre de l'Ecologie Nicolas Hulot qui dénonçaient la
perte de terres agricoles, les atteintes à l'environnement et
les perspectives économiques incertaines.
    En mars, les détracteurs avaient obtenu une victoire devant
le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), qui
avait annulé le plan local d'urbanisme (PLU) de la ville de
Gonesse.  
    Les promoteurs et certains élus, comme le maire socialiste
de la commune, Jean-Pierre Blazy, vantaient au contraire les
retombées économiques et les emplois qui auraient été générés.

 (Marine Pennetier, Sophie Louet et Jean-Stéphane Brosse et
Simon Carraud, édité par Jean-Philippe Lefief)
 

1 commentaire

  • 07 novembre 13:40

    super, d'un projet privé, on va faire un projet publique. c'est qui qui va encore raquer l'incompétence économique de lélysée ?


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