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France-British Steel favori pour la reprise d’Ascoval
information fournie par Reuters 24/04/2019 à 12:37

 (Actualisé tout du long avec précisions)
    STRASBOURG, 24 avril (Reuters) - Le sidérurgiste britannique
British Steel apparaît comme le candidat le plus sérieux à la
reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord), ont estimé
mercredi les représentants de l’entreprise, à l’issue d’une
audience de la chambre commerciale du tribunal de grande
instance de Strasbourg.
    Le tribunal rendra sa décision le 2 mai.
    Le groupe italien Calvi Network, dont l’offre était
également jugée très crédible, l’a retirée devant le tribunal
faute d’avoir pu réunir les financements nécessaires.
    "C’est une excellente offre, autant du point de vue
industriel que commercial", a déclaré à des journalistes Cedric
Orban, le président d’Ascoval, à l’issue de l’audience.
    Le groupe britannique envisage d’investir 45 à 50 millions
d’euros à court terme sur le site, l’Etat en apportant 47
millions, pour un plan de financement total de 150 à 200
millions d’euros, a-t-il ajouté, précisant qu’il y avait
toutefois mis une condition suspensive : "Un accord avec
Vallourec – ancien co-actionnaire d’Ascoval – sur un certain
nombre de points".
    "Je reste confiant sur l’issue", a précisé Cédric Orban.
    Deux autres offres ont été présentées au tribunal, l’une
émanant d’un entrepreneur nordiste, Pascal Cochez, la seconde du
fonds SecuFund auquel est associé Franck Supplisson, ancien
repreneur et président d’Ascometal, l’autre maison mère
d’Ascoval.
    British Steel, deuxième sidérurgiste britannique, appartient
au fonds d’investissement Greybull Capital, dirigé par des
financiers français installés à Londres. Il est né en 2016 de la
reprise des produits longs européens de Tata Steel.
    L’entreprise envisage de fabriquer à Saint-Saulve des
produits longs carrés pour alimenter son usine de rails de
chemins de fer de Hayange en Moselle.
    British Steel conserverait les 168 emplois d’Ascoval dont la
production monterait rapidement à sa pleine charge, soit 600 à
700.000 tonnes par an, a indiqué Bruno Kopczynski, porte-parole
de l’intersyndicale.
    "La reprise totale des salariés, c’était une de nos
conditions", a-t-il précisé.
    Coentreprise d'Ascometal (60%) et de Vallourec (40%)
 VLLP.PA , Ascoval, qui emploie 268 salariés, avait été exclue
début 2018 du périmètre d'Ascometal lorsque le groupe avait été
repris à la barre du tribunal par le groupe suisse Schmolz +
Bickenbach  STLN.S .
    La procédure de redressement judiciaire a été rouverte le 27
février après le désistement de la société franco-belge
Altifort, un premier repreneur qui n’était pas parvenu à réunir
les 35 millions d’euros de fonds prévus au sein d’un plan de
financement de 152 millions d’euros.

 (Gilbert Reilhac, édité par Yves Clarisse)
 

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