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France-Baisse de la consommation des ménages, avant même le coronavirus
information fournie par Reuters 28/02/2020 à 11:02

    * Baisse surprise de 1,1% de la consommation des ménages en
janvier
    * Confirmation par l'Insee d'une contraction du PIB au 4e
trimestre 

    PARIS, 28 février (Reuters) - La consommation des ménages a
fortement baissé en janvier, ce qui constitue une surprise
puisque cette contraction de 1,1% intervient avant même le début
de l'épidémie de coronavirus.
    Les 14 économistes interrogés par Reuters tablaient pour
leur part en moyenne sur une hausse de 0,1%, leur prévision la
plus pessimiste évoquant une baisse limitée à 0,6% de la
consommation des ménages, le moteur traditionnel de la
croissance de la deuxième économie de la zone euro.
    Cette contraction est imputable à la forte baisse de la
consommation de biens fabriqués (–2,7% après +2,4% en décembre),
en particulier celle des voitures neuves, pénalisées en ce début
d'année par une augmentation du "malus" sur l'achat des
véhicules les plus polluants.
    Si la baisse de janvier est concentrée sur le secteur
automobile, l'économie dans son ensemble est chaque jour un peu
plus fragilisée par le développement de l'épidémie, dont
l'impact est actuellement évalué à -0,1 point de pourcentage sur
la croissance 2020, estimée actuellement à 1,3%.
    L'essentiel de l'impact devrait ainsi se faire ressentir au
premier trimestre, qui serait alors le deuxième d'affilée en
baisse, marquant ainsi le début d'une période de récession en
France.
    L'Insee a confirmé vendredi sa prévision initiale d'une
contraction de 0,1% du PIB à la fin de l'année dernière, une
période perturbée par l'impact des grèves dans les transports
contre la réforme des retraites.
    Des difficultés d'approvisionnement liées au virus
obligeraient en ce début d'année les entreprises à réduire leur
production, ce qui pèserait alors sur l'activité globale.
    Le ralentissement de la consommation est intervenu en dépit
d'une hausse de 0,7% du revenu des ménages, qui ont augmenté en
revanche leur taux d'épargne, passé de 14,5% le trimestre
précédent à 14,9%.

 (Leigh Thomas; version française Jean-Michel Bélot, édité par
Blandine Henault)
 

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