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Fleury Michon : son résultat net divisé par 3 en deux ans
information fournie par AOF 13/09/2023 à 08:59

(AOF) - Au cours du premier semestre 2023, Fleury Michon enregistre un chiffre d’affaires en progression de +12,8% à 422,8 millions d'euros par rapport au premier semestre 2022. Les ventes du pôle GMS France enregistre une hausse de +11,4% à 358,7 millions d'euros. Cette croissance est tirée par les ajustements de tarifs appliqués depuis le 1er juillet 2022, nécessaires pour compenser le choc inflationniste observé depuis mars 2022. Sur ce semestre, son résultat net est de 1,2 million d'euro contre 3,6 millions d'euros il y a deux ans.

Le pôle International enregistre une croissance de +15,2%. L'activité de catering aérien poursuit sa reprise après 2 années fortement touchées par les restrictions liées à la Covid-19.

Le résultat opérationnel courant s'établit à 6,5 millions d'euros au cours du premier semestre 2023 contre -4,2 millions d'euros au cours du premier semestre 2022.

Sa marge opérationnelle courante s'établit à 1,5% au cours du premier semestre 2023, contre -1,1% au premier semestre 2022. Cette nette amélioration s'explique principalement par les ajustements tarifaires qui n'ont commencé à s'appliquer qu'à partir du 1er juillet 2022

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

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