
Les banques centrales commencent déjà à prendre des mesures pour soutenir l'économie. (© Adobestock)
Les autorités promettent des mesures monétaires et budgétaires fortes face à des marchés tétanisés par l'épidémie de coronavirus.
Alors que la propagation du coronavirus menace désormais de virer à la pandémie mondiale, la contagion de la peur est déjà bien là. La volatilité s’est emparée des indices boursiers.
Aux États-Unis, le S&P 500 a lâché 11% depuis le 19 février et le Dow Jones 12%. En Europe, le CAC 40 abandonne 11%, Londres 8,5% et Francfort 12%. Si la baisse domine clairement, les séances de rebond sont tout aussi spectaculaires, à l’image du 2 mars dernier où le Dow Jones a repris 5,1%, signant le onzième gain plus important de l’histoire en points engrangés.
L’origine de ce sauve-qui-peut ? L’incertitude et la peur. Carmignac parle de cygne noir. L’économiste Nouriel Roubini, surnommé docteur Doom, évoque un possible krach de 40% sur les indices américains...
Cette amorce de panique provoque une ruée sur les actifs dits sans risque. Les taux des emprunts d’État à 10 ans sont tombés à -0,35% pour la France et -0,65% côté allemand. Outre-Atlantique, les records s’enchaînent. Le rendement du T-bond est passé en milieu de semaine sous le seuil de 1%. Du jamais vu !
La Fed manque sa cibleDès lors, les investisseurs guettent les interventions des autorités politiques et monétaires pour contenir les effets de la crise sanitaire sur les économies mondiales.
La Réserve fédérale américaine a dégainé de façon spectaculaire, mardi 3
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