(AOF) - Spécialisée dans la pulvérisation pour l’agriculture et l’industrie, Exel Industries est stable à 34,50 euros après que la société a délivré une performance décevante au premier semestre de l'exercice 2024/2025. Son chiffre d'affaires a chuté de 10% à 443,4 millions d'euros. À périmètre et taux de change constants, il est en baisse de 10,4%, principalement en raison de la diminution des volumes dans la Pulvérisation agricole, les autres activités étant stables ou en croissance. L'Ebitda récurrent ressort à 20,3 millions d'euros, soit 4,6% des revenus contre 30,5 millions d'euros il y a un an.
Sur ce premier semestre, Exel Industries a enregistré un résultat net de 1,5 million d'euros, en baisse par rapport aux 4,7 millions d'euros de l'année dernière à la même époque, affecté par le recul de l'Ebitda récurrent.
Le résultat opérationnel courant a aussi reculé et s'établit à 6,5 millions d'euros, soit 1,5% du chiffre d'affaires, contre respectivement 16 millions d'euros et 3,3 % l'année précédente.
Pour Portzamparc, ses résultats semestriels sont très inférieurs à ses attentes et affichent " des niveaux de rentabilité opérationnelle dégradés ". Le bureau d'études anticipait un Ebitda de 27,6 millions d'euros, un résultat opérationnel courant de 11,6 millions d'euros et un résultat net de 2,1 millions d'euros.
Forte amélioration de l'endettement
L'endettement financier net s'est cependant amélioré de 38 millions d'euros par rapport à l'année dernière à 174,5 millions d'euros, grâce aux efforts portés sur la réduction du fonds de roulement et, principalement, la réduction des stocks.
" Le groupe affiche des résultats positifs au cours du premier semestre, dans un environnement macroéconomique incertain. Nos efforts pour diminuer nos coûts ont commencé à porter leurs fruits et ont permis de faire face aux baisses de volume dans la pulvérisation agricole pour limiter leur impact sur nos marges. Sur l'ensemble de nos activités, nous avons également travaillé à l'optimisation du besoin en fonds de roulement en réduisant avec succès le niveau des stocks ", a commenté Daniel Tragus, directeur général, sur ses comptes du premier semestre.
Concernant les perspectives du groupe, il indique que l'entreprise est " confiante pour la suite de l'exercice, dont les priorités restent le désendettement et la génération de cash-flow, tout en poursuivant sa politique d'investissement de long terme ".
En outre, " en raison de l'incertitude économique lié à la politique tarifaire des États-Unis, Exel Industries évalue ses effets sur les coûts et les chaînes d'approvisionnement pour prendre les mesures adaptées dans ses activités agricoles et de pulvérisation industrielle ".
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