
La croissance américaine est soutenue par l'offre de crédit bon marché et les ventes au détail. (© Wallmart)
La perspective d'une récession s'éloigne outre-Atlantique. Mais l'économie ne tient que grâce aux consommateurs.
Donald Trump répète depuis plus d'un an et demi que la Chine a plus à perdre que les États-Unis dans une guerre commerciale. Pour l'instant, les faits lui donnent raison.
Le FMI prévoit que la croissance chinoise tombera à 6,1% en 2019 et à 5,9% en 2020. Du jamais vu depuis plusieurs décennies. A contrario, l'économie américaine fait preuve d'une remarquable résilience : l'OCDE lui prédit 2,3% de croissance cette année et 2% l'an prochain.
La perspective d'une récession outre-Atlantique s'éloigne, alors que le pays connaît déjà le cycle haussier le plus long de son histoire : 125 mois.
Pause industrielleLe pays de l'Oncle Sam a néanmoins des allures de colosse aux pieds d'argile. Les taxes douanières sur 500 milliards de dollars d'importations chinoises perturbent la chaîne de production de ses entreprises et pèsent sur leurs marges. Le secteur manufacturier est le plus touché : à 48,3 points en octobre, l'indice ISM reflétait une contraction de son activité pour le troisième mois d'affilée.
La production industrielle a d'ailleurs chuté de 1,1% (sur un an) ce mois-là. L'ISM des services a aussi baissé depuis le début de l'année, mais il se maintenait à 54,7 points en octobre.
Certes, le secteur privé semble se stabiliser. Mais Christian Parisot et Jean-Louis Mourier, économistes chez Aurel BGC, n'anticipent pas pour autant un franc rebond de l'investissement des
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