
Le président de la Fed, Jérome Powell, se dit prêt à tordre le cou à l'inflation. (© AFP)
La Réserve fédérale est fermement décidée à rétablir la stabilité des prix.
Jerome Powell aurait-il davantage d’influence sur les marchés que Vladimir Poutine ? On peut légitimement le penser. Il a suffi que le président de la banque centrale américaine tienne, lundi 21 mars, à Washington, un discours de fermeté vis-à-vis de l’inflation pour plomber l’ambiance chez les porteurs d’obligations.
Le rendement de l’emprunt d’État à 10 ans, baromètre du marché obligataire, s’est ainsi tendu séance tenante pour s’élever désormais à 2,4%, son plus haut niveau depuis mai 2019. Et celui du 2 ans américain atteint d’ores et déjà 2,2%, alors qu’il évoluait autour de 0,7% fin décembre.
L’inflation en ligne de mireCertes, la trajectoire des taux d’intérêt ne constitue pas vraiment une surprise, mais son accélération a déconcerté plus d’un investisseur. Pourtant, au regard du rythme de hausse des prix aux États-Unis (+7,9% sur un an, son plus-haut depuis janvier 1982), il était clair que la Réserve fédérale allait être beaucoup moins permissive.
Le 16 mars, la Fed a d’ailleurs commencé à serrer la vis, en relevant d’un quart de point, à 0,5%, son principal taux directeur. Et, cinq jours plus tard, dans son discours tenu devant un parterre d’économistes, Jerome Powell n’a pas mâché ses mots : «Si nous estimons qu'il est approprié d'agir de manière plus agressive en augmentant le taux des fonds fédéraux de plus de 25 points de base
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