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États-Unis : les «faucons» sortent leurs griffes
information fournie par Le Revenu 25/03/2022 à 09:02

Le président de la Fed, Jérome Powell, se dit prêt à tordre le cou à l'inflation. (© AFP)

Le président de la Fed, Jérome Powell, se dit prêt à tordre le cou à l'inflation. (© AFP)

La Réserve fédérale est fermement décidée à rétablir la stabilité des prix.

Jerome Powell aurait-il davantage d’influence sur les marchés que Vladimir Poutine ? On peut légitimement le penser. Il a suffi que le président de la banque centrale américaine tienne, lundi 21 mars, à Washington, un discours de fermeté vis-à-vis de l’inflation pour plomber l’ambiance chez les porteurs d’obligations.

Le rendement de l’emprunt d’État à 10 ans, baromètre du marché obligataire, s’est ainsi tendu séance tenante pour s’élever désormais à 2,4%, son plus haut niveau depuis mai 2019. Et celui du 2 ans américain atteint d’ores et déjà 2,2%, alors qu’il évoluait autour de 0,7% fin décembre.

L’inflation en ligne de mire

Certes, la trajectoire des taux d’intérêt ne constitue pas vraiment une surprise, mais son accélération a déconcerté plus d’un investisseur. Pourtant, au regard du rythme de hausse des prix aux États-Unis (+7,9% sur un an, son plus-haut depuis janvier 1982), il était clair que la Réserve fédérale allait être beaucoup moins permissive.

Le 16 mars, la Fed a d’ailleurs commencé à serrer la vis, en relevant d’un quart de point, à 0,5%, son principal taux directeur. Et, cinq jours plus tard, dans son discours tenu devant un parterre d’économistes, Jerome Powell n’a pas mâché ses mots : «Si nous estimons qu'il est approprié d'agir de manière plus agressive en augmentant le taux des fonds fédéraux de plus de 25 points de base

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2 commentaires

  • 25 mars 09:52

    Jérôme risque d'avoir un gros , très gros problème ...si la Russie , puis la Chine , puis l'Inde , puis l'Arabie saoudite se passent du $ et entraînent une dé dollarisation des échanges mondiaux d'énergie , le US $ devra être " soutenu " , comme une vulgaire monnaie du Vénézuela ou du Zimbabwe , d'où hausse des taux d'intérêt .. donc Jérôme anticipe , c'est son boulot .La guerre est aussi monétaire .


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