
À l'image du terminal gazier de Cameron, en Louisiane, la croissance économique américaine est soutenue par les exportations de gaz et de pétrole. (© Cameron)
Les dernières statistiques montrent que la croissance faiblit légèrement. Une contraction du PIB est prévue pour 2023.
Mieux vaut en faire trop que pas assez. Telle pourrait être actuellement la devise de la Réserve fédérale américaine (Fed). Dans la foulée du nouveau relèvement de 75 points de base (pb) des taux directeurs, le 2 novembre, le discours de son président a encore douché les marchés, anéantissant les faibles espoirs d’un début de détente monétaire en 2023.
Jerome Powell a en effet réaffirmé que la hausse des taux d’intérêt était loin d’être terminée, ajoutant que leur pic pourrait être plus élevé que ce que la Fed envisageait en septembre. Un discours «agressif» imposé par les faits : l’inflation sous-jacente – c’est-à-dire hors éléments conjoncturels – est au plus haut aux États-Unis depuis quarante ans (6,6 %) et le marché de l’emploi demeure robuste.
Les créations d’emplois restent soutenuesLes chiffres publiés le 4 novembre ne font que le confirmer, puisque les créations d’emplois restent soutenues en octobre (260 000), tandis que le taux de chômage a légèrement augmenté, à 3,7% (3,5% le mois précédent), un niveau encore «très bas» et inférieur aux objectifs de la Fed, observent les analystes d’Unicredit.
Ce qui, au passage, doit normalement profiter à Joe Biden et aux démocrates à quatre jours des élections de mi-mandat. Du côté de l’activité économique, les données montrent également que la récession n’est pas encore en
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