
Le titre de l'énergéticien cède 20% sur un an. (© Engie)
Engie a, contre l'avis de l'Etat, vendu ses parts dans Suez à Veolia pour 3,4 milliards d'euros. Une nouvelle ère s'ouvre désormais pour l'énergéticien. Que faire du titre qui perd 17% depuis le début de l'année ?
Réuni lundi 5 octobre sous la présidence de Jean-Pierre Clamadieu, le conseil d’administration d’Engie a accepté la proposition de Veolia portant sur le rachat d’un bloc de 29,9% d’actions Suez au prix de 18 euros par action.
Avec cette opération, Engie encaissera un chèque de 3,4 milliards d’euros, dégageant ainsi une importante plus-value avant impôts de 1,8 milliard d’euros.
Une bonne opération pour BercyL’État français, qui occupe trois sièges sur treize au conseil d’administration d’Engie, a fait savoir qu’il s’est opposé à cette cession en raison de l’absence d’accord entre Suez et Veolia .
Pour autant, cette opération est bien dans l’intérêt de Bercy, qui cherche tant bien que mal à revaloriser sa participation dans l’énergéticien pour mieux la vendre, comme l’y autorise désormais la loi Pacte de mai 2019.
Seule ombre au tableau, le cours de Bourse d’Engie ne parvient pas à remonter la pente.
Mais depuis la nomination, avec l’aval de l’Élysée, de Jean-Pierre Clamadieu à la présidence d’Engie en mai 2018 et l’éviction d’Isabelle Kocher de la direction générale en début d’année, les nouvelles priorités du groupe sont désormais plus lisibles pour les observateurs.
La cession, sans faiblir, des actions Suez en est le symbole le plus marquant après des années
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