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France-Les collectivités paient pour sauver une ligne TER
information fournie par Reuters 19/02/2018 à 17:03

    SAINTE-FOY-LA-GRANDE, Gironde, 19 février (Reuters) - Le 
rapport Spinetta sur l'avenir de la SNCF, qui envisage la 
fermeture de lignes peu utilisées, a été un signal d'alerte pour 
les collectivités locales du Sud-Ouest, qui ont mis la main à la 
poche pour rénover la ligne TER Libourne-Bergerac, a déclaré 
lundi le président socialiste du département de la Gironde. 
    Jean-Luc Gleyze a annoncé la participation à hauteur d'un 
million d'euros de sa collectivité au financement des travaux, 
même si les transports n'entrent plus dans les compétences des 
départements depuis la loi de 2015 qui leur a enlevé la clause 
de compétence générale. 
    "C'est le rapport Spinetta qui a été le signal d'alerte qui 
m'a incité à proposer à la prochaine plénière de financer cette 
ligne", a-t-il dit à la presse à la gare SNCF de Sainte-Foy-la 
Grande (Gironde), à la limite du département de la Dordogne. "Je 
pense que cette ligne est prioritaire. Il faut absolument la 
soutenir." 
    Le coût des travaux de cette portion de la ligne 
Bordeaux-Sarlat était inscrit au Contrat de plan Etat-Région 
(CPER) 2015-2020 pour 45 millions d'euros mais l'investissement 
est aujourd'hui estimé à environ 80 millions par la SNCF. 
    Renaud Lagrave, le vice-président délégué aux Transports de 
la région Nouvelle-Aquitaine, qui a la compétence en matière de 
transports, a déclaré que la région prendrait sa part. 
    "Il n'y a pas de problème mais avec le rapport Spinetta, je 
ne suis sûr de rien", a-t-il dit à Reuters. 
    La part de la région était de 50% lors de la signature du 
CPER, le solde étant à la charge de l'Etat et de SNCF Réseau. 
    Les communautés de communes et le Conseil départemental de 
Dordogne avaient concrétisé la semaine dernière leur volonté d'y 
participer pour aboutir, en décidant d'apporter leur part aux 
6,75 millions d'euros nécessaires selon la SNCF. 
    Le préfet de Nouvelle-Aquitaine, Didier Lallement, qui les 
avait sollicités pour boucler le financement, attendait la 
réponse du département de la Gironde. 
    "Pour le monde rural en général et la Dordogne en 
particulier, les propositions du rapport Spinetta sur l'avenir 
du transport ferroviaire sont désastreuses", a dit dans 
Sud-Ouest le président socialiste du département de la Dordogne. 
    Le Premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre des 
Transports, Elisabeth Borne, ont commencé lundi avec les 
dirigeants et les organisations syndicales de la SNCF une série 
de rencontres pour débattre des conclusions du rapport Spinetta 
avant une réforme en forme de "big bang".   
 
 (Claude Canellas, édité par Yves Clarisse) 
 

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