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Elon Musk (Tesla) rouvre les hostilités avec la SEC
information fournie par Reuters 26/02/2019 à 16:10

ELON MUSK (TESLA) ROUVRE LES HOSTILITÉS AVEC LA SEC

ELON MUSK (TESLA) ROUVRE LES HOSTILITÉS AVEC LA SEC

(Reuters) - Elon Musk, l'imprévisible directeur général de Tesla, s'en est de nouveau pris mardi à la Securities and Exchange Commission (SEC), l'autorité de régulation de Wall Street, après qu'elle l'eut accusé d'avoir enfreint les termes de leur arrangement de l'automne dernier.

Dans un avis judiciaire publié lundi, le régulateur a affirmé qu'un tweet du 19 février d'Elon Musk rompait sa promesse faite l'an dernier de ne pas faire de déclarations publiques sans accord préalable de son conseil d'administration.

La SEC n'a pas dit quel "remède" elle souhaitait voir appliquer mais l'engagement pris par Musk était l'un des points principaux de l'arrangement qui lui avait permis de rester à la tête de Tesla, sauvant ainsi la mise pour les investisseurs qui n'imaginent pas le groupe continuer sans lui.

Elon Musk, qui dans un premier temps lundi avait accusé la SEC de ne pas avoir lu les rapports annuels du constructeur de voitures électriques, a enchaîné mardi matin avec un nouveau tweet accusateur : "Il y a quelque chose de cassé avec la supervision de la SEC", a-t-il écrit.

L'action Tesla cédait 1,5% à 294,25 dollars dans les premiers échanges à Wall Street, les investisseurs s'inquiétant de voir l'entrepreneur rouvrir les hostilités avec le régulateur.

"Avec l'accord conclu avec la SEC en octobre, ce nuage noir était dans le rétroviseur de Tesla", commentent les analystes de Wedbush dans une note. "Ce dernier tweet pourrait potentiellement ramener cette tornade d'incertitude au premier plan dans l'histoire de Tesla."

LE CONSEILLER JURIDIQUE DE TESLA A DÉMISSIONNÉ

Selon l'analyste de JPMorgan Ryan Brinkman, le titre du constructeur de la Silicon Valley pourrait potentiellement perdre un cinquième de sa valeur si la SEC demande de nouveau le départ de Musk.

"Il est difficile de juger la probabilité de la résurgence du scénario du pire (...) mais d'un autre côté les allégations semblent cette fois moins graves (que l'an dernier)", écrit-il dans une note.

Dans cette hypothèse, l'action Tesla pourrait retomber vers les 250 dollars, estime-t-il. L'action Tesla avait touché un creux de 244,59 dollars en avril dernier, au plus bas depuis le début 2017 et à plus de 50 dollars sous sa clôture de lundi à 298,77.

Dans son avis de lundi, la SEC met en cause un tweet posté le 19 février par Musk dans lequel il a écrit : "Tesla a construit 0 voiture en 2011 mais en fera environ 500k en 2019."

Or le patron de Tesla n'a demandé aucune autorisation ou vérification préalables avant son message, qui était inexact et a pu être lu par plus de 24 millions de personnes.

Le conseiller juridique de Tesla, Dane Butswinkas, recruté il y a deux mois dans le cadre de l'arrangement avec la SEC, a démissionné mercredi dernier, au lendemain du tweet polémique.

Quatre heures après l'avoir envoyé, Elon Musk a corrigé son message pour préciser que le "taux annualisé de production" serait probablement d'environ 500.000 voitures à fin 2019, avec des livraisons prévues au nombre de 400.000.

"Le tweet (après la clôture des marchés) et la rapide correction peuvent paraître anodins mais la SEC ne fera pas de cadeau à Musk", commente un autre analyste, Gene Munster (Loup Ventures). "Le refus de Musk de suivre les règles fait partie des choses qu'il faut accepter quand on est actionnaire de Tesla."

Sur 32 analystes qui suivent la valeur à Wall Street, 13 la recommandent à l'achat, huit ont une opinion neutre et 11 conseillent de vendre. Leur objectif de cours médian est de 327,50 dollars.

(Vibhuti Sharma et Mehda Singh à Bangalore, Véronique Tison pour le service français, édité par Bertrand Boucey)

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Cette analyse a été élaborée par Reuters et diffusée par BOURSORAMA le 26/02/2019 à 16:10:50.

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