( AFP / CHRISTOPHE SIMON )
Le groupe français de BTP et de concessions de transport Eiffage a affiché mercredi un chiffre d'affaires en hausse de 7,7% au troisième trimestre 2024, à 5,89 milliards d'euros, et maintenu ses prévisions de résultats pour l'ensemble de l'année, a-t-il indiqué mercredi.
La branche travaux a réalisé un chiffre d'affaires de 4,78 milliards d'euros (+7,9%) et la branche concessions de 1,10 milliard d'euros (+7%).
A périmètre équivalent, la croissance du chiffre d'affaires est ramenée à 4,6%, par rapport au troisième trimestre 2023.
Au sein de la branche travaux, l'activité de construction a enregistré un recul de 10,4% au troisième trimestre (-10,5% à périmètre équivalent), à 842 millions d'euros, en raison de la baisse du marché du logement neuf, "atténuée" cependant par la construction d'équipements publics.
Toujours au sein de la branche travaux, les infrastructures ont totalisé 2,18 milliards d'euros de chiffre d'affaires (+3,5%) et l'activité énergie systèmes, 1,76 milliard (+27%).
Au 30 septembre 2024, le carnet de commandes, "toujours solide", s'élevait à 28,8 milliards d'euros, ce qui représente 18,1 mois d'activité.
Sur les neuf premiers mois de 2024, le chiffre d'affaires s'élève à 16,98 milliards d'euros (6,8% de hausse, +3,6% à périmètre équivalent).
Comme en août, le groupe a confirmé ses perspectives de résultats pour 2024.
Eiffage prévoit un "résultat opérationnel courant à nouveau en progression dans (la branche) travaux". La hausse de l'activité sera "toutefois moins soutenue dans sa dynamique organique qu’en 2023 et différenciée selon les métiers", indique le groupe. Une activité qui bénéficiera "de l'apport des croissances externes d'Eiffage Energie Systèmes en Europe".
Pour la branche concessions, le groupe table sur un résultat opérationnel courant en augmentation, mais "impacté par la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport".
Le résultat net part du groupe sera "du même ordre qu'en 2023, à fiscalité constante de l'impôt sur les sociétés", ajoute-t-il.
Ces prévisions ne prennent pas en compte "la surtaxe à l'impôt sur les sociétés des grandes entreprises en France, telle que figurant dans le projet de loi de finances 2025", précise Eiffage. "Appliquée au résultat de l'exercice 2023, cette surtaxe aurait diminué le résultat net part du groupe d'environ 135 millions d'euros."
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